bonjour,
je suis assez partagée sur l’opportunité d’une telle loi.
en
effet, en tant que femme, la burqua et tous ces vêtements qui enferment
la femme dans une prison ambulante, me révulsent à un point qu’il est
difficile de dire. on devrait faire un immense autodafé avec ces
prisons ambulantes !
j’ai aperçu pour la 1° fois une jeune
femme, parlant français, entravée de cette soir, il y a 15 jours à
colmar. ma première réaction a été la révolte et l’empathie.
j’avais
envie de descendre de voiture et lui demander pourquoi elle
s’emprisonnait ainsi, pourquoi elle abandonnait sa dignité de femme et
son droit au libre arbitre...
mais, si on légifère :
- leurs
imbéciles de maris ou de familles ne vont-elles pas leur interdire de
sortir, et d’avoir ainsi encore accès à une minuscule fenêtre vers le
monde ?
- quid est de la liberté de religion ?
la
réponse à ce problème de burka n’est pas simple, ni manichéenne. il
faudra beaucoup de doigté pour faire reculer les tentations de
l’obscurantisme et faire évoluer les mentalités vers un plus grand
respect des femmes par cette portion de musulmans intégristes
traditionalistes.
je suis d’accord aves sébastien : le foulard
ne met pas les femmes en retrait de la société et leur permet d’accèder
à l’école, l’université, la formation professionnelle, puis d’exercer une
profession. il leur est ainsi possible d’évoluer et un jour de le
quitter.
on pourrait le comparer au voile des religieuses, qui elles ont pleinement choisi leur engagement religieux.
la
contrainte risquant de donner des résultats à l’opposé de ce qui est
attendu, je ne sais vraiment pas quelle est la conduite à tenir.
la
seule solution serait peut-être être un travail de fourmi portant sur
l’éducation, l’accès à l’instruction des femmes, une structure
d’accueil pour celles qui veulent échapper au poids des traditions,
mener un travail social auprès des hommes porteurs de ces mêmes
traditions.