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voici la revue de presse du 5 juin :
« Maladies chroniques : Sarkozy veut renforcer le rôle
des mutuelles »
Les Echos, Le Figaro économie, Le
Monde, L’Humanité
Les Echos indique en effet que « le chef de l’Etat a donné, hier, le feu
vert à un rôle accru des mutuelles dans la gestion des maladies chroniques,
comme le diabète, le cancer ou l’hypertension ».
Le journal note que
Nicolas Sarkozy « estime que l’assurance-maladie « ne pourra pas tout
financer » et qu’il « faudra faire des choix » ».
Le président de la
République a déclaré, lors du congrès de la Mutualité française : « Je
souhaite, quand les contours du projet seront précisés, que des expérimentations
soient lancées par le gouvernement et la Mutualité pour améliorer la qualité et
l’efficience de leur prise en charge. […] Si c’est positif, nous généraliserons
».
Les Echos explique que « la Mutualité propose d’expérimenter des
rémunérations au forfait des médecins pour les patients souffrant de maladies
chroniques qui bénéficient du régime des affections de longue durée. Ce qui
suppose une délégation de paiement de la part de la Sécurité sociale ».
«
Pour le gouvernement, l’intérêt d’un rôle accru des mutuelles serait de le
coupler avec le transfert d’une partie de la charge des ALD », relève le
quotidien, Nicolas Sarkozy ayant indiqué que les malades en ALD représentaient
« 80% de la croissance des dépenses d’assurance-maladie ».
Le chef
de l’Etat ajoutant : « La solidarité nationale continuera de remplir sa
mission. Mais à ses côtés, d’autres formes de protection sont appelées à se
développer ».
Le Figaro économie remarque également que Nicolas Sarkozy
est « pour un nouveau partenariat entre les mutuelles et la Sécu
».
Le journal note que « même si l’idée émane de leurs instances,
certains des 3 000 délégués mutualistes présents redoutaient hier un
désengagement déguisé de la Sécu ».
Le Monde retient que « c’est une
révolution discrète mais profonde du système de santé qu’a esquissée Nicolas
Sarkozy ».
Le quotidien note en outre qu’« alors que jusqu’ici les
mutuelles étaient en situation de « payeur aveugle », sans droit de regard sur la
qualité des soins qu’elles remboursent, elles revendiquent aujourd’hui une place
de premier plan dans la gestion du système de santé ».
Jean-Pierre
Davant, président de la Mutualité, a ainsi déclaré : « Ce que
l’assurance-maladie obligatoire n’arrive pas à faire, nous pouvons l’assumer
».
Le Monde explique que « le mouvement mutualiste propose aux
pouvoirs publics d’avoir la possibilité de contractualiser avec des
professionnels de santé, afin d’offrir à ses adhérents des filières de santé
spécifique, aux tarifs opposables, sans dépassements d’honoraires
».
L’Humanité relève pour sa part que « de grandes manœuvres visant
à reconfigurer le système de protection sociale sont en préparation ».
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