@ mcm bis :
quant à « l’ignoble racisme », aujourd’hui, je le vois plus dans le fait de revendiquer le droit d’une population déterminée par des critères ethno-raciaux, toute martye qu’elle ait pu être par le passé, de décréter qu’un Etat doit avoir une définition ethnique et raciale à leur image donnant un droit, de fait, de possession de cette terre à tout représentant de par le monde de la même provenance ethno-raciale et niant ce droit - puisque pour le donner aux uns il faut bien le prendre aux autres - à des populations autochtones de l’ethnie d’en face vivant sur place depuis plusieurs millénaires (ceux qui ne le reconnaissent pas pourront lire Shlomo Sand, historien juif siraélien, pour s’en convaincre).
L’ignoble racisme, c’est celui grandissant d’une population soutenant dans son écrasante majorité le traitement de bombardement d’innocents au phoshopre blanc imposé à une autre population ghettoisée - que l’on veut châtier de ne pas se laisser coloniser sans rien dire - et volontairement affamée par son armée au sein de laquelle circulent des consignes très officielles de traiter ladite population de l’ethnie d’en face comme du bétail et de ne pas faire de quartier - ce racisme dénoncé par Avraham Burg, ancien président de la Knesset lorsqu’il compare, démonstration à l’appui, l’évolution de la société israélienne actuelle avec celle de l’Allemagne des années 30.
L’ignoble racisme, il est dans la prétention de faire de la Palestine démographiquement conséquemment non-judaïsée un Etat Juif comme il fut hier dans la prétention de certains - Allemands notamment - de faire de leur pays pourtant sensiblement judaïsés des Etats goyims - et il est dans toutes les applications politiques concrètes d’oppression, d’exclusion et de discrimination de ce présupposé idéologique fondamental.
conséquemment, « l’ignoble racisme », cher mcm, je ne suis pas sûr que vous soyez si bien placé que cela pour le dénoncer. C’est l’une des raisons pour lesquelles je refuse de voir en vous quelqu’un qui mérite d’être appelé « Juif » - car quand on a une définition haute et spirituelle de la judaïté comme je le fais (à savoir une affiliation et l’incarnation de l"héritage des principes universalistes fondamentaux, originels et premiers du judaïsme), on estime qu’être juif, ça ne s’hérite pas par le sang, ça se mérite par le choix et par le sens de ses actes.