Entièrement d’accord avec toi !!

La seule différence c’est que Krishnamurti, que la société de théosophie (Blavatsky Leadbeater Besant) avait entrepris de transformer en nouvel instructeur du monde, s’est rendu compte par lui même de la futilité et du danger d’une religion organisée, d’où son discours pour la dissolution de l’ordre de l’étoile qui ne laisse aucun équivoque possible.

Aucun rapport donc, ni aucune comparaison possible avec les organisations religieuses multinationales que nous connaissons aujourd’hui. Elles sont un pouvoir politique caché en même temps qu’un pouvoir spirituel assumé et je n’aurais pas assez d’un livre ni même d’une encyclopédie pour relater les désordres et les conflits qu’elles suscitent de par le monde.

Krishnamurti était clair, net et précis quand à lui, donc pas moyen de se fourvoir dans une organisation de suiveurs, pas moyen d’essayer de le transformer en mythe puisque dans chacun de ses enseignements il expliquait clairement que l’important c’est le message, pas le messager.

S’il n’a rien apporté de nouveau, il a tout de même largement débroussaillé le terrain. Le langage employé par Krishnamurti peut-être compris par tous, il utilise des mots simples, accessibles à tous. Il n’est pas un prophète, ni le fils de Dieu et encore moins un gourou.

A la différence de ceux que vous citez, il n’a jamais cherché à rassurer, ni à contenter et encore moins à endormir l’inquiétude des gens, au contraire il pousse à affronter au plus près l’inconfort d’exister. Il parle de nous, non pas tels que nous devrions être mais tels que nous sommes, sans jamais voiler notre énigme.

Cette insoumission de l’esprit il l’a confrontée au plus grands de son siècle, je vous renvoie pour cela à ces discussions avec le physicien David Bohm, avec Carlo Suares, son discours à l’ONU et d’autres occurences.

Personnellement (cela n’engage que moi), la principale différence avec Krishnamurti c’est que si pour vous la vie est bien telle qu’elle est, je vous déconseille de le lire, il n’y a pas toujours urgence à perdre ces illusions.