Je n’ai pas pour habitude de contester le refus des articles, mais devant ce 4é articles d’Allain Jules sur le même sujet, les 6 ou 7 articles publiés depuis les élections iraniennes disant la même chose, voici ce que les modérateurs m’ont envoyé ce matin pour un article avec cette même photo le titre entre parenthèse était : Iran, samedi 20 juin, vous apprécierez avec ironie et goût ce refus et son motif :
Bonjour,
Nous vous remercions d’avoir soumis votre article (Iran, samedi 20 juin)
sur AgoraVox. Toutefois, le comité de rédaction n’a pas validé sa
publication. Nous considérons en effet que l’article aborde un sujet qui a
déjà fait l’objet d’une publication antérieure.
Nous vous encourageons à aborder ce sujet sous un angle différent en
essayant d’apporter un éclairage nouveau, ou des informations non reprises
et non commentées.
N’hésitez pas à vous inspirer de la politique éditoriale disponible à
l’adresse suivante :
http://www.agoravox.fr/qui-sommes-nous/article/politique-editoriale-60
En attendant de vous lire prochainement sur AgoraVox, veuillez croire en
l’expression de nos meilleurs sentiments.
Cordialement
L’équipe de rédaction d’AgoraVox
Mon article refusé qui sert de réponse en fait à ce nouvel article pro-théocratie, et c’est la raison pour laquelle je le mets à votre disposition :
Neda, vingt ans, une peu plus, un peu moins, « une terroriste », sans doute selon la police iranienne, et la télévision iranienne, et le pouvoir iranien, a été tuée par « la démocratie la plus propre au monde ». Regardez bien les yeux de Neda car, eux ,ils ne vous verront pas. Il ne vous verront pas, non à cause du temps qui les sépare d’aujourd’hui, non à cause des kilomètres qui les séparent de votre regard, mais parce qu’ils sont fermés, après avoir été vitreux, après avoir été ouverts. Ils ne vous verront pas parce qu’ils ne verront plus ni Téhéran, ni les amis de Neda, ni les parents de Neda, ni le soleil se lever, ni le soleil se coucher, parce que le dernier souffle de Neda lui a été volé juste, et injustement, parce qu’elle se trouvait au milieu de ceux qui contestaient un pouvoir qui leur avait interdit de manifester. Cela valait-il une balle ?
C’était le samedi 20 juin à Téhéran.
Vignette : extrait d’une vidéo que j’ai refusée de voir car si je ne sais si sur cet extrait ces yeux ouverts veulent dire encore la vie ou déjà la mort, mais je sais qu’elle est morte et je ne veux pas la voir mourir. Et je n’ai pas mis le lien, ni la vidéo parce que je ne le veux pas. Vous saurez bien les trouver.