http://www.lexpress.fr/informations/carpentras-le-vrai-visage-des-profanateurs_615631.html
buchez un peu, au lieu de venir défendre l’indéfendable !
Le groupe avait loué un local à Saint-Saturnin-lès-Avignon, qui leur
servait notamment de salle pour s’entraîner à la boxe. A la même
époque, en décembre 1989, Yannick Garnier, qui revient du service
militaire, retrouve par hasard, à Avignon, un ancien camarade de
troisième, Bertrand Nouveau. Les deux compères découvrent, vers février
1990, le local de Gos et Laonegro. Une ambiance virile qui plaît
beaucoup à Garnier, un colosse de 1,96 mètre. Mais quand Gos lui prête
un exemplaire de Mein Kampf, l’ouvrage lui tombe des mains...
Dans les aveux qu’ils ont faits à la police, les quatre
skinheads mis en examen se revendiquent de la même idéologie
politique raciste vantant le IIIe Reich et l’extrême droite
européenne. Préparé longtemps à l’avance, leur crime visait à
célébrer Hitler.
Le commando d’extrême droite était mené par Jean-Claude Gos,
ex-militant du Parti nationaliste français européen (PNFE) dont
le slogan est « France d’abord, blanche toujours », et qui est
mort depuis dans un accident de circulation, et Olivier Fimbry,
qui effectuait à l’époque son service militaire.
« Patrick et Olivier étaient les plus fanatiques dans leurs
idées d’extrême droite et d’adoration du IIIe Reich », a
déclaré Yannick Garnier, jusqu’ici agent de sécurité à Nîmes
et, semble-t-il, couvert de dettes. Sa confession à la police
le 30 juillet, que « le Monde » s’est procurée, a permis
l’arrestation des autres coupables, plus de six ans après les
faits. « Ils voulaient célébrer la date de la naissance ou de
la mort de Hitler, je ne sais plus trop laquelle, mais c’était
pour ça », a ajouté le skinhead repenti, âgé aujourd’hui de
vingt-six ans (Hitler est né le 20 avril 1889 et mort le
30 avril 1945).
« Nous étions tous nourris de la même idéologie politique »,
vantant l’extrême droite européenne, a résumé aux policiers
Patrick Laonegro. « On était arrivé à me faire croire à une
suprématie de la race blanche », explique pour sa part Bertrand
Nouveau, vingt-sept ans. Il ajoute que Jean-Claude Gos, qui
trouvait le Front national de Jean-Marie Le Pen trop
« démocratique », « affichait une idéologie fasciste et raciste »
et « se vantait d’avoir fait partie du PNFE ».
et vous, Maxim, vous avez OSE écrire ici :
"et en définitive il s’est avèré que ce sont de jeunes merdeux de la
ville qui ne faisaient pas de politique ,mais uniquement par déconnade
( par immense connerie plutôt ..) qui ont profané cette tombe ...."