@l’auteur
Je ne sais pas s’il faut rire au pleurer en lisant votre dernier commentaire.
Peut-on tout accepter au nom de la liberté d’expression ? Ou
s’arrête-t-elle quand elle attente aux autres libertés ? Liberté
d’expression qui fait partie explicitement des amendements américains,
régime sur lequel Julles et consorts crachent à volonté. Si on peut
tout dire, doit-on forcément tout dire, et accepter de tout entendre ? Et
en quoi d’autres ne pourraient pas vous répondre si vous promouvez la
liberté d’expression totale ? Si vous clamez la liberté d’expression
totale, vous devez accepter de lire tout ce qui s’écrira pour et contre
vous. Et ne me parlez pas de calomnie quand vous avez le culot de nous
pondre un article qui se veut un miroir aussi déformant.
52% des votes sur un site comme Agoravox, pour un article qui sera
récupéré par les extrémistes est un piètre résultats. Outre la
non-significativité de celui-ci vu la taille de l’échantillon (moins de
100 votes à l’heure où j’écris), on ne peut ignorer le biais présent.
Aucun statisticien ne tirera de conclusion sur de tels chiffres. Ce
n’est donc guère, pour ne dire absolument pas, révélateur de l’opinion
publique. Seul l’auteur peut y trouver dans ces conditions de quoi
flatter son orgueil. Mais excusez-moi, j’oubliais que je ne pouvais
contester les résultats, même quand il y a plus de votes que de votants
(http://www.rue89.com/2009/06/22/liran-reconnait-des-irregularites-pour-3-millions-de-votants).
Soit, l’auteur n’est plus a une réinterprétation près des faits...
Mousavi pousse les Iraniens à la mort selon lui. Le pouvoir en place n’y est pour
rien. C’est vrai que les forces de l’ordre diverses sont exemplaires,
comme le montre bien ce reportage diffusé par Al Jazeera (media
occidental par excellence, j’oubliais) :
http://www.youtube.com/watch?v=BMq9SQ7Hk8o&eurl=http%3A%2F%2Fenglish.aljazeera.net%2Fnews%2Fmiddleeast%2F2009%2F06%2F2009622172136967689.html&feature=player_embedded
Tout est donc justifiable pour alimenter la polémique, et valider sa propre idéologie.
Je concluerai par une question. Pour défendre la liberté d’expression, est-il nécessaire de la violer ?