La puissance publique a aussi le devoir de « protéger » ses propres citoyens contre eux-mêmes. En réduisant la vitesse, il a permis ainsi de diminuer le nombre des accidents de la route, et le nombre de morts et de blessés.
Concernant la burqa et le niqab on trouvera toujours des femmes pour jurer haut et forme qu’elles ont elles-mêmes choisi de les porter. Lors des débats sur la prostitution, on a vu aussi des prostituées affirmer la bouche en coeur qu’elles n’avaient pas de proxénètes et qu’elles ne faisaient pas commerce de leur chair à l’insu de leur plein gré. Il faudrait poser la question aux filles importées de l’europe de l’est ou d’Afrique par des mafieux !
En tolérant ces vêtements, on tolère une pression constante de certaines familles, aux moeurs totalement arriérés, sur les femmes et les filles. Quant on sait le nombre de mariages forcés et d’allers sans retours au bled pour des milliers de beurettes, il est évident que celles qui voudraient refuser de porter la burqa s’exposeraient à des risques sérieux de raclées et de mesures de rétorsion. C’est toutes les femmes et exposées aux pressions des barbus qu’il faut protéger.
La burqa ou le niqab signent une volonté de se désocialiser, de se couper de la société : les femmes qui la portent n’ont pas le droit de sortir non accompagnées hors du domicile. Cela revient à couper net toutes les possibilités qu’elles auraient de se mélanger, d’apprendre la langue du pays où elles vivent, d’intégrer au mieux leurs enfants...
Que des femmes veuillent porter le voile, c’est leur affaire. On voit aussi des femmes porter des mini ras la touffe. Religion, lubies, mode, chacune fait ce qu’elle veut. Mais pour la Burqa ou le niqab, en ce qui me concerne, c’est niet.