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Commentaire de NAHASH

sur Pour un nouveau « Seelisberg »


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NAHASH NAHASH 24 juin 2009 02:08

@mcm :

Vous écrivez : « Ouaif bof quiconque a lu le coran sait que c’est très pauvre poétiquement et philosophiquement parlant. » cela est votre opinion, mais le fait que quantité de penseurs se soient fondés sur le Coran, et aient donné naissance aux diverses écoles musulmanes semblent attester que ce texte « pauvre » selon vous ne l’est pas et ne le fût pas pour tout le monde.

Dans mon commentaire, je répondais à l’affirmation de la non-existence d’une tradition ésotérique en islam que les courants soufi et chiite infirment par leur existence même, et leur perception et interprétation du texte coranique.

J’imagine que si ce texte avait été aussi « pauvre » philosophiquement que vous l’affirmez, il aurait été difficile pour Al Sijistani d’écrire son Livre des Sources, et de connecter l’islam au néoplatonisme et à Plotin, notamment en associant les figures du Prophète et de l’Imam aux deux hypostases de Plotin (Ame et Intellect : couple indissociable selon Al Sijistani).

Bref, la lecture d’Al Sijistani permet de concevoir autrement le Chiisme que la lecture de Khomeyni.

De la même façon, la jonction opérée par Al Ghazali entre soufisme et sunnisme, entre ma Voie et la Loi, après sa « gueule de bois » théologique permet de contredire la soi-disant « pauvreté » que vous supposez du texte coranique.

« Ne restreins pas la perfection de l’homme à l’horizon de ton ego. » Al Ghazali

les « blocages » quant à l’évolution de l’islam sont liés bien plus à des facteurs extérieurs qu’intrinsèques au texte coranique, qui comme tout texte religieux ne se lit que selon l’orientation « politique » du lecteur et de ceux qui décident de la « bonne » lecture. 

Cordialement,

 

 

 


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