@Leon,
Je viens en fait de lire un projet de loi remontant à 2006 qui prévoit l’interdiction de la burqa. Je le copie ici :
« Article 1er
Aucune prescription culturelle ou religieuse n’autorise quiconque à voiler son visage sur la voie publique ; toute personne allant et venant sur le territoire de la République doit avoir le visage découvert permettant aisément sa reconnaissance ou son identification.
Le principe mentionné à l’alinéa précédent ne s’applique ni aux services publics en mission spéciale, ni aux activités culturelles telles que le carnaval ou le tournage d’un film.
Article 2
Est puni de deux mois d’emprisonnement et 15 000 € d’amende la violation du principe mentionné à l’article 1er. Est puni de la même peine l’incitation à violer ledit principe.
En cas de récidive, ces peines seront portées à un an de prison et 30 000 € d’amende.
Article 3
Toute personne étrangère qui se comporte en violation du principe institué à l’article 1er ou qui incite une autre personne à violer ledit principe est éloignée du territoire national sur décision du ministre de l’intérieur ou des préfets de la République. »
Bien que la notion d’incitation soit prise en compte, on peut se demander quelle sera la latitude d’une femme pour dénoncer son conjoint, ou sa famille.
La question pour moi n’est pas là. Je comprends vos arguments mais j’ai dû mal à saisir la valeur éducative d’une interdiction. Et encore plus comment cette mesure va favoriser l’émancipation des femmes à laquelle, je sais, vous adhérez sincèrement.