@Yannick Harrel,
Bonsoir, je suis en désaccord sur certains points de votre commentaire en effet
je vous cite :
« La répression qui tient lieu de sécurité routière ne m’a jamais profondément convaincu »
- Comment expliquer vous alors les milliers de vies épargnées ?
- Par le comportement soudainement et miraculeusement apaisé ?
Bien que très regrettable la politique de répression est hélàs une nécessité dans notre pays pour diverses raisons , d’abord culturelles, le français à un tempérament latin et celà se ressent également sur la route, ensuite des infrastructures inadaptées une signalisation archaïque mais et surtout les comportements dont l’individualisation forcenée de la majorité des usagers qui pensent que la route est un espace public qui leur appartient
et qu’ils peuvent y faire ce qu’ils veulent ,au mépris du code de la route et surtout des autres, je regrette mais la route celà se partage .La
mort routière dépend d’abord de nos incohérences et du défaut de
maîtrise de notre système de transport. Il est techniquement facile de
réduire le nombre de victimes, sans terrorisme policier, sans
altération de nos possibilités de déplacement, sans drame pour notre
économie.
Nous pouvons juger les valeurs d’une société sur son taux de mortalité
par accident de la route. Celui de la France est un des plus élevés
d’Europe malgré les dernières années ou des milliers de vies ont étés
épargnées, seuls quelques pays européens nous dépassent en
inefficacité, habituellement le Portugal et la Grèce, mais la Suède et
la Grande Bretagne ont une civilisation et une administration deux fois
plus respectueuses de la vie.
Votre autre erreur ,je cite , "La surenchère dans ce domaine produit dorénavant l’inverse : la
création de délinquants là où l’objectif (officiel je précise) était
justement de juguler le phénomène."
L’objectif depuis la prise de conscience du carnage , depuis 2003 c’est de réduire la mortalité et les bléssés qui ont également un coût économique énorme pour un pays.
Pensez vous que vous serez plus en sécurité sur les routes si on redonne les permis blancs aux délinquants ?
Votre raisonnement est-ce vider les prisons pour manque de place ?
Que les forces de l’ordre soient plus tolérantes envers les petites délinquances ?
Tolérer
une situation qui produit une telle quantité de malheur n’est pas la
traduction d’une indifférence parmi d’autres, c’est un signe grave de
déshumanisation.
Pourquoi sommes-nous plus barbares ou
incompétents que d’autres ? Cette situation traduit-elle des conditions
géographiques sur lesquelles nous n’avons pas de prise ? Qui a la
responsabilité de ces insuffisances : l’individu ? les organisateurs de
notre politique de transport ? Pouvons-nous modifier cette situation ?
Les causes que vous citez, fatigue,somnolence,clignotants sont responsables d’accidents certes mais très loin derrière la vitesse, l’alcool,les drogues et les comportements que celà induit.
Cordialement,