@ Circé
Les derniers chiffres sur la violence conjugale font état de 156 femmes tuées par leur conjoint homme, et 27 dans le cas réciproque.
Vous avez fait la somme des deux (plus d’autres cas marginaux).
Affirmer que les hommes qui meurent sont pour la plupart victime d’une violence réactionnelle de leur compagne martyrisée est un argument pervers.
On pourrait renverser l’argument et affirmer que les 157 femmes qui sont mortes ont subi ce destin à cause des violences psychologiques qu’elles infligeaient à leur homme.
Pareil pour les viols : les femmes qui se font violer le sont en réaction aux tentations qu’ils infligent aux hommes.
Voyez où ça nous mène.
La réalité, c’est qu’on trouve autant de pervers de part et d’autres. J’en ai connu plusieurs des femmes perverses.
Une loi sur la violence contre les femmes est inutile, dans la mesure où elles sont égales aux hommes. Il y a déjà des lois contre la violence physique, le harcèlement moral et sexuel.
C’est du communautarisme générique, autrement dit du sexisme.
C’est comme si l’on proposait une loi contre les violences faites aux juifs.
Mais les juifs sont des citoyens comme les autres ; les droits de tout français sont les leurs, inutiles de faire des doublons.
Après, si vous êtes sensibles à un problème particulier, en raison de votre vécu, de votre histoire (chacun de nous appartient à un ensemble de « communautés », il faut agir sur le plan associatif.
On découvre de nouveaux problèmes qui nécessitent des amendements, de nouveaux articles (comme pour le harcèlement, les lois sur internet), mais la femme n’a pas besoin de loi cadre.
Une suggestion : vous pourriez essayer d’apprendre aux femmes à savoir reconnaître les hommes à problème. C’est ce que fait Hirigoyen. Il y a un travail de vugarisation à faire de ce côté là, parce que beaucoup de femmes couchent avec les plus gros connards qu’elles trouvent. Certaines déploient des efforts considérables pour mettre la main sur le pervers qui transformera leur vie en enfer. Quel gâchis.
La perspective féministe est inepte pour analyser de nombreux problèmes sociaux, parce qu’il y a souvent une aussi grande différence entre le sexe et les qualités morales d’une part, qu’entre la couleur de la peau et la personnalité.
Le sexe d’une personne est aveuglant, et très important pour la comprendre. Mais le plus important, cela reste ses qualités morales. Une connasse qui se prend une baffe n’est pas forcément une femme battue. C’est juste une connasse qui se heurte aux limites de son territoire : autrui. Bref, elle s’instruit.
Même chose pour un goujat qui se prend une paire de gifle. Ce n’est pas un homme battu. C’est un homme qui prend des leçons de savoir vivre.
La connasse ira porter plainte et sera comptabilisée dans les stats de femmes battues.
Jamais l’homme n’ira porter plainte, quelque soit la configuration. Même lorsque sa femme le menace de mort et manie le fusil.
Lisez la biographie de Simone Weber. Vous lui ajoutez des couilles, une cravate, et vous avez le prototype du psychopathe tyrannique qui finit par tuer ses compagnes, par commodité ou jalousie.
Ce n’est pas une question de culture. Il y a des gènes qui déterminent ce trouble de la personnalité. Ces gènes sont transmis chez la femme également.
29/06 17:13 - CaroDH
Lisez le premier numéro d’Osez le féminisme dédié aux violences : http://issuu.com/dehaascarol
26/06 13:01 - Walden
Ah, le terrain fertile en inepties des amalgames ! La question de « réciprocité » est (...)
26/06 09:17 - chmoll
Pourtant, dans le même temps ce sont 197 femmes qui sont mortes en France l’année (...)
26/06 09:00 - Roungalashinga
Caramico, pourquoi demandez-vous « combien » ? Quand on commence à poser le problème en termes (...)
26/06 08:27 - DEJASMIN
26/06 07:14 - Sébastien
Logique, c’est parce que des femmes meurent de violences conjugales qu’on ne (...)
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