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Commentaire de Satantango

sur Rama Yade : la poupée brisée


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Satantango Satantango 25 juin 2009 21:15

@ l’auteur

"Rama Yade la belle jeune femme noire au physique élancé digne d’un mannequin, au sourire radieux, à la jeunesse flamboyante et a l’enthousiasme communicatif, a perdu malheureusement pour elle son secrétariat d’ État aux droits de l’homme.« 

J’ai eu l’impression de lire un dépliant publicitaire pour je ne sais quelle agence de voyage !

Voilà un autre visage de la  »Madonne des droits de l’hommisme" cher à PasquaDéjà qu’à ses débuts elle voulait se faire passer comme venant quasiment du quart-monde... Elle est plutot du genre serpent très venimeux :

Qui est Rama Yade (Ramatoulaye Yade-Zimet) ?

Rama Yade, épouse Zimet, est née le 13 décembre 1976 à Dakar (Sénégal). Sa mère est enseignante, son père diplomate, proche du président poète sénégalais Léopold Sédar Sengor. Elle arrive en France en 1987, vit avec sa mère dans une cité de Colombes (Hauts-de-Seine) et poursuit sa scolarité au sein d’établissements privés catholiques. Elle s’implique un temps auprès du Secours populaire français, passe son baccalauréat en 1994, suit une hypokhagne et intègre l’Institut d’Études Politiques (IEP) de Paris d’où elle sort diplomée en 2000. En 2002, après un stage à la Mairie de Paris et à l’Assemblée nationale, Rama Yade est reçue au concours d’administrateur du Sénat et devient conseillère technique chargée de l’emploi, de la formation professionnelle et de l’Outre-Mer auprès de la Commission des affaires sociales. Elle est ensuite détachée auprès de Jean-Pierre Elkabbach, président-directeur de la Chaîne parlementaire Public Sénat, qui la propulse adjointe à la direction des programmes puis directrice de la communication de la chaîne et deviendra son mentor dans les hautes sphères de la droite sarkozyste.

En 2005, Rama Yade rejoint l’UMP tout en épousant Joseph Zimet (fils du chanteur yiddish Ben Zimet), à l’époque militant socialiste proche de Dominique Strauss-Kahn et chargé de mission à l’Agence française du développement (il deviendra ensuite Conseiller de Jean-Marie Bockel au Secrétariat d’Etat aux Anciens Combattants). Elle fait son entrée sur la scène politique en publiant une tribune accusatrice dans le journal Le Monde à l’occasion de l’incendie d’un hôtel parisien dans laquelle périront de nombreux immigrés africains. Aux côtés de Rachida Dati, elle est élue vice-présidente du Club XXIe siècle, un lobby de personnalités issues de l’immigration qui milite en faveur de la Diversité, et devient membre du club Averroes, une association visant à promouvoir les « minorités actives » dans les médias français. En février 2006, elle réintègre le Sénat où elle est nommée administratrice des collectivités territoriales, chargée en particulier des aspects sociaux de la décentralisation. Parallèlement, elle est nommée au poste de Secrétaire nationale de l’UMP chargée de la francophonie.

Cette jeune et jolie noire musulmane, fan de Nicolas Sarkozy, militante adepte de la discrimination positive, notoirement pro-israélienne et favorable à l’occupation de l’Irak par les Etats-Unis, est bientôt repérée par les médias. Elle se fait connaître du grand public en janvier 2007, peu après avoir rencontré Nicolas Sarkozy qui cherche à mettre en vitrine des responsables de droite jeunes, femmes et issus des minorités visibles. Elle publie ce mois-là un livre remarqué intitulé Noirs de France, Les nouveaux Neg’Marrons, Récit d’un rendez-vous manqué entre la République et les Afro-antillais (éditions Calmann-Lévy). Surtout, le 14 janvier 2007, lors du congrès UMP d’investiture de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle, elle prononce un très violent et très applaudi discours contre le Parti Socialiste qu’elle accuse d’être « sans projet, sans idée, sans vision » sur les questions des minorités et de l’immigration. Désignée porte-parole de l’UMP et du candidat Sarkozy, elle devient la vedette des meetings et des plateaux télévisés durant toute la campagne présidentielle. Le 19 juin 2007, elle est est récompensée par un poste de Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires étrangères et des Droits de l’Homme dans le second gouvernement de François Fillon. Son action aussi peu efficace que remuante à ce poste est régulièrement critiquée tant par la gauche que par une partie de la Sarkozie mais son franc-parler la propulse dans l’opinion en tête des indices popularité. Avec Rachida Dati et Fadela Amara, Rama Yade est dans le gouvernement Fillon II (2007-2009) l’un des symboles de la diversité française black-blanc-beur version sarkozyste, c’est-à-dire plus médiatique que réellement proche des communautés qu’elles sont censées représenter. En mars 2008, elle est élue Conseillère Municipale d’opposition à Colombes (Hauts-de-Seine). En décembre 2008, lors du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, son ministre de tutelle Bernard Kouchner qualifie « d’erreur » la création du secrétariat d’Etat qu’elle dirige. Elle fâche également Nicolas Sarkozy lorsqu’elle décline sa proposition de se porter candidate aux élections européennes. Cependant, classée régulièrement première ou deuxième personnalité politique préférée des Français (juste derrière Jacques Chirac, sondages Ifop et Ipsos), elle parvient à sauver sa tête lors du remaniement gouvernemental de juin 2009 en décrochant le portefeuille de Secrétaire d’État chargée des Sports.

http://www.republique-des-lettres.fr/10827-rama-yade.php

Noël Blandin, mercredi 24 juin 2009.

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