Je n’ai pas l’habitude de me fâcher. Mais je vais me lâcher.
Certains français, par intérêt et par snobisme, veulent être bilingues anglais et avoir des enfants bilingues (dès le berceau maintenant, voir brève AFP ci-dessous).
Et bien il faut dire stop. Il n’y a pas à avoir cette envie sauf à être un colonisé et un COLLABO !
La bonne réponse c’est d’imposer par la LOI l’usage du français, notamment dans les entreprises et défendre ce droit à l’école et à l’université !
Toute autre réaction à cela ne relève que de l’ignorance, de la compromission et de la lâcheté !
Quant à ceux qui trouvent pratique l’anglais pour voyager, je rappellerai qu’un tiers des français ne partent pas en vacances, et encore beaucoup moins à l’étranger. Bref c’est une préoccupation de NANTIS !
Et enfin, pour tous les non-pensants qui vont hurler à l’étroitesse d’esprit et au nationalisme, je me contenterai de dire que : 1) je parle 4 langues et 2) en bon marxiste je suis résolument internationaliste.
Si les anglophiles patentés qui vomissent leurs inepties sur ce fil ont une once d’intelligence, ils le comprendront. Mais je ne me fais pas d’illusion. L’orgueil, l’arivisme et le conformisme des privilégiés est beaucoup trop fort pour cela.
http://www.defenselanguefrancaise.org/10.html
1-05-2009 09:06:38
Pays :
FRA
FRFR
FRS0194 40608 /AFP-XL92
BORDEAUX,
21 mai 2009 (AFP) - Une association propose depuis quelques mois à
Bordeaux des cours d’anglais pour les moins de trois ans, en partant
du principe qu’au plus tôt un enfant se familiarise avec une langue
étrangère au mieux il en restitue les sons et les accents.
"La
période la plus favorable à l’apprentissage se situe entre 0
et 7 ans mais il est préférable de commencer avant que l’enfant
parle, car avant 3 ans, il perçoit tous les sons", affirme
Caroline Benoit-Levy, qui propose ces cours d’anglais dès 12 mois.
Cette linguiste de formation, qui s’intéresse depuis
longtemps à l’apprentissage précoce, a mis en place des ateliers
destinés à des groupes de cinq enfants.
Durant 45 minutes,
elle s’adresse uniquement à eux en anglais, alternant chansons,
petites histoires ou jeux. Les plus grands - 2 à 3 ans - répètent
les mots et les plus avancés vont même jusqu’à élaborer des
petites phrases. Tranquillement installés sur les genoux de leurs
parents, les plus petits tapent des mains en entendant la chanson
« clap your hands ».
"J’essaie de démultiplier
les manières d’apprendre afin que chacun y trouve son compte",
explique cette professeur, qui a longtemps formé à l’apprentissage
de l’anglais de futurs professeurs des écoles.
Quelques mois
après l’ouverture de « babylangues », elle s’étonne encore
des progrès faits par les enfants. "Certains arrivent même à
des productions spontanées", souligne-t-elle.
C’est le
cas de Salma, tout juste 3 ans. Cette petite fille dont les parents
sont marocains et qui entend parler arabe à la maison, "progresse
très vite« , affirme l’enseignante. »Elle me dit
spontanément des mots en anglais, c’est génial !",
s’enthousiasme sa mère, Wafa Mohit.
Pour Mme Benoit-Levy,
cela n’a rien de surprenant car "les enfants qui sont déjà
exposés à une seconde langue vont plus vite vers une troisième".
Si l’apprentissage d’une deuxième langue avant 3 ans a fait
l’objet de recherches à l’étranger, notamment aux Etats-Unis, les
linguistes français ne se sont pas encore vraiment penchés sur la
question.
"Je souhaite aller voir ces cours pour avoir
un avis plus précis car pour le moment, j’ai uniquement mené une
expérience avec des 5-6 ans", explique Isabelle Hesling.
Cette linguiste angliciste, qui travaille à Bordeaux pour
une unité mixte de recherche en "imagerie moléculaire
fonctionnelle« , estime cependant important de »familiariser"
tôt les enfants « avec la prosodie de la langue ».
"Cela
aide à mieux entendre les sons et mieux les reproduire",
affirme aussi Barbara Abdelilah Bauer, linguiste et spécialiste de
psychologie sociale.
Selon Mme Hesling, à partir de 10-12
ans, c’est trop tard, puisqu’ils sont alors atteints de "surdité
phonologique".
Un point de vue partagé par le célèbre
linguiste Claude Hagège. "Onze ans est le seuil fatidique en
raison de la sclérose des synapses« qui rend les élèves
»moins capables d’apprendre à prononcer les langues étrangères
par imitation", souligne-t-il.
Il estime cependant qu’en
dessous de 3 ans, "c’est trop tôt car les structures de la
langue maternelle ne sont pas encore en place".
Pour sa
part, Mme Bauer pense que si cette "sensibilisation a un effet
positif pour l’enfant", il ne faut cependant pas s’attendre à
ce qu’il devienne bilingue avec 45 minutes hebdomadaires.
C’est
pour compléter ces apprentissages en ateliers, que Babylangues vient
de mettre en place un service de garde à domicile en langue
anglaise.