@ Bulgroz
Quote : otez moi d’un doute, Nighflight et Forest, citez moi un seule œuvre
intellectuelle digne de ce nom qui aurait été crée par le marché p2p et
que vous avez sur votre PC.
Réponse oblique :
http://www.youtube.com/watch?v=t94aVr5S2pE
C’est la meilleure version que j’aie entendu de cette vieille chanson irlandaise. Enregistrée au camescope par deux filles de 14 ans. Bénévolement.
Quote : Je constate que toi et Forest ne savez pas définir un modèle qui respecte les droits de propriétés (...) je ne pensais pas que vos propositions étaient aussi faibles.
C’est raide. Tu ne nous as même pas demandé quelles étaient nos « propositions » ou le « modèle » que nous définissions. 
En fait, si, on peut définir un modèle de p2p qui préserve les revenus des artistes. Je pourrais le résumer ici encore une fois si tu le souhaitais. Mais je l’ai décrit en long et en large sur internet avant 2006, à l’époque où je croyais que le législateur cherchait vraiment à s’occuper des créateurs et pas des intermédiaires.
Le défaut de ces modèles, c’est qu’ils ne préservent pas les intérêts des intermédaires. Ni ceux de Vivendi en tant que producteur audio/video, ni ceux de TF1 en tant que diffuseur vidéo, ni ceux que Vivendi escompte en tant que FAI. Pour une raison simple : ils n’impliquent plus de diffuseur. Si l’on accepte une relation quasi-directe créateur/client, c’est assez facilement facturable. Les deux y trouvent leur profit. Les autres non. Le sujet se résume à cela.
Les gens « bien intentionnés » dont tu parles se moquent bien des créateurs, ils ne s’intéressent qu’aux industriels, parce que ce sont de grosses sociétés qui peuvent avoir une influence, financer quelque chose comme une campagne électorale, etc ... Et elles empochent la plus grande part des « droits d’auteur », qui bénéficient somme toute très peu aux auteurs.