Il me semble désormais acquis que vous n’aborderez jamais le fond des arguments que je vous présente. Vous ne voulez pas y venir, aussi je me permets d’aborder moi la ligne de défense que vous développez.

Vous me forcez en cela à vous reconnaitre une indéniable qualité, celle de maintenir une grande cohérence entre vos articles, et vos commentaires : la même suspicion sans borne, et le soin égal que vous apportez à vos preuves.

La seule réponse que vous m’opposez est de vouloir coute que coute faire de moi un imposteur.

Votre unique ligne de défense se résume donc ainsi : cet homme est un imposteur, c’est donc un menteur, donc ce qu’il dit est forcément faux.
Le point faible de cette argumentation, c’est que vous n’avez pas compris que la réalité des faits scientifiques que je vous oppose ne dépend absolument pas de la personne qui l’énonce. Le propre d’une vérité scientifique est d’être démontrable et reproductible par l’expérience. La loi de gravitation n’est pas universelle car elle est associée à Newton, la théorie de la relativité n’est pas générale car on y accole le nom de Einstein. De même, l’acier rouille mon bon morice, que ce soit moi qui le dise, ou un autre.

L’enjeu de l’imposture est donc parfaitement annexe et n’enlève rien à la véracité des faits. Mais vous perséverez, et c’est proprement jubilatoire, car le deuxième élément de vos réponses est de pointer vers des pages vides, des profils non remplis. La belle affaire !
Vous exploitez là une faille d’Agoravox, qui rend impossible l’authentification des auteurs. Il suffit d’un pseudo, d’une adresse mail pour s’inscrire. Le jeu des adresses IP n’apporte aucune preuve. Vous souvenez vous de ces universitaires américains qui ont fait condamné une imprimante de téléchargement illégal ? Au jeu de l’imposture, même la rencontre physique ne permet pas de certifier qui est l’auteur d’un texte. Vous souvenez vous de Romain Gary et Emile Ajar ?

Sur ce terrain là, aucune démonstration n’est possible cher ami, et croyez bien que je suis le premier à le regretter. Car l’obstination avec laquelle vous vous entetez à faire de moi un autre serait d’autant plus fortement confondue !

Sur ce, je vous remercie d’avoir entretenu avec moi ce dialogue de sourd, que je trouve assez edifiant dans son ensemble.
Je vous laisse le mot de la fin, pour moi, tout est dit.