@ L’AUTEUR

Deuxième épisode d’un tour du monde des sexualités ?

En tous les cas, aussi réeussi que celui concernant le Japon. Difficile d’être exhaustif sur un tel sujet.. J’ai trouvé pour ma part que l’homosexualité était rapidement expédiée, question de format de l’article, sans doute...

Un pradoxe m’a toujours sidéré. Celui de la cohabitation d’une pruderie indéniable avec une visibilité de la sensualité féminine.

Je pense ainsi aux danseuses orientales, un des symbole de l’érotisme arabe mais en citant là un exemple popre à la Turquie.

Les cabarets, en Turquie, sont désignés sous le nom de « GAZINO ».

On trouve sous cette dénomination des établissements sérieux, des « pièges à touristes, puis de véritables cabarets avec toute une gradation allant du bouge maffieux (comme nos bars de Pigalle à des lieux très »select« .

On y trouve invariablement la dan,seus qui, au cours de son numéro, passe parmi les clients qui, lorsqu’ils sont éblouis par la prestation, glissent un ou plusieurs billets dans le bikini de la »Salomé« .

Certains de ces endroits, comprennent aussi parmi leur personnel des hotesses, chargées de tenir compagnie au client solitaire.. et plus si affinités.

Passons..

Mais il existe aussi, dans cette catégorie d’établissements, des »Aile gazino« . (Cabarets »familiaux« ). Des familles pourront y venir le dimanche, s’y restaurer, boire un verre, toutes générations confondues. Ils y verront le même numéro de danseuse mais échapperont à un envronnement peuplé de mavais garçons et aux traditionnelles arnaques au moment de l’addition..

Dans les familles, chacun reluqura du coin de l’oeil l’almée (de l’arabe ’alim - savante - le terme classique désignant la danseuse orientales) mais ne formulera pas de commentaires, la bienséance recommandant d’évoquer de tels sujets en présence des ainés..

Idem en Algérie pour les chansons du répertoire oranais classique ou »raï« , dont chacun pourra entendre les paroles les plus crues et particulièrement explicites au niveau sexuel, ceci en famille, mais en se gardant bien de faire la moindre réflexion sur la teneur du texte de la chanson..

Voilà, juste en passant..

Merci encore, docteur.. et nottament pour avoir évoqué »Omar Gatlato« un film extraordinaire qui nous renvoie à certaines productions de notre »Nouvelle Vague" avec son Antoine Doisnel d’outre-Méditerranée..

gAZi bORAt