@toto
Aucune mesure me semble etre une caracteristique absolue de l’univers mais relative a notre outil de connaissance (aucune mesure est d’une precision infinie d’ou une description naturellement probabiliste des phenomenes - cf prigogine). Je te concede que cela est particulierement saillant dans le cas de la mesure d’entropie statistique. Je m’appuie la sur une hypothese epistemologique de l’absence d’un monde conceptualisable en dehors de l’homme qui le conceptualise ce qui n’engage que moi. Sinon je ne comprend pas trop ta notion d’observateur externe (vs interne ? =omniscient ? =dans le contexte de la thermodynamique classique ?).
L’entropie au sens large (statistique et pas seulement des systemes a l’equilibre) est une mesure relative a notre capacité de discriminer et qui est donc une mesure de la symetrie (ou du desordre) du systeme que l’on étudie.
Dans ce sens large, l’entropie de l’univers a l’air de diminuer suite au transition de phase : particules - noyau - molecule (brisure de symetrie). Mais mon hypothese est que cette diminution d’entropie s’accompagne d’une production d’entropie (chaleur, photons de faible energie). Et cette production est dispersée avec l’espace nouvellement crée par l’expansion. Mon exemple de boite n’est probablement pas un bon exemple puisqu’il appelle a raisonner en terme de thermodynamique classique. Mais il faut imaginer un travail initial important (produisant l’explosion du big bang), et considerer la mesure d’entropie statistique pendant la phase transitoire de non-equilibre avant le retour a l’equilibre qui serait associer a la mort thermique (ou a un big crunch).
En esperant avoir ete un peu plus clair, mais je t’avoue que ce n’est pas limpide pour moi non plus.
Ps : désolé pour cette réponse tardive mais j’ai une demi-journée de décalage...