Alors que j’ai généralement l’esprit acide et assez peu enclin à la naivété, je trouve que pour, une fois, vous ètes à coté du débat, d’autant que certains prétendent débattre sur une intervention qu’ils n’ont ni entendue, ni visionnée ; ça devient surréaliste....
J’ai écouté attentivement l’intervention de Nicolas Hulot, pertinent, mesuré mais mettant sans emphase devant les enjeux et l’urgence à venir, en évitant le catastrophisme, ce qui à mon sens demande déjà un sens de la communication assez maitrisé étant donné l’état des lieux catastrophique de la planète et de la biodiversité.
Nicolos Hulot ne prétend à rien d’autre qu’à être le porte-parole d’un défi gigantesque et à interpeller l’opinion publique comme à mettre les politiques devant leurs responsabilités.
Aucune lueur d’ambition lorsque le journaliste l’ a sollicité de manière récurrente quant à la possibilité de se présenter...
Dans une société de médialisation, là où les scientifiques devant l’évidence de la catastrophe imminente sont de moins en moins frileux à s’engager, Nicolas Hulot est NECESSAIRE pour sortir les politiques et les citoyens de leur léthargie.
Le capital est d’agir et vite et je piaffe aussi de la lenteur avec laquelle les choses se modifient.
Plus il y aura de médiateurs pour sécouer l’indifférence mieux ce sera.
Fait-on ce proccès à Hubert Reeves lors qu’il fait paraitre « Le mal de terre » , en prétendant qu’il veux se mettre en avant ?
ou à José Bové , qui se fait mettre en prison pour le fun ?