@ ThinkerR
Merci pour tes remarques intéressantes, auxquelles je voudrais apporter quelques éléments complémentaires et j’espère quelques réponses :
- Le mercure. Oui, quand on brise une lampe, la concentration peut monter à quelques dizaines, voire quelques centaines de µg/m3, mais cela ne dure pas bien longtemps si on aère correctement la pièce, donc effectivement pas de danger d’atteindre 50 µg/m3 en moyenne sur 8h. Par contre, ce qu’il faut savoir, c’est que cette limite est une norme professionnelle qui concerne des adultes a priori en bonne santé. Je n’ai pas trouvé de norme officielle d’exposition du grand public, mais pour d’autres polluants de l’air, les normes grand public sont souvent 10 à 100 fois plus sévères, afin de protéger les personnes fragiles : bébés, femmes enceintes, malades ... En ce qui concerne le mercure, certaines personnes y seraient extrêmement sensibles du fait des doses accumulées dans l’organisme par migration depuis les amalgames dentaires ( http://francoise-cambayrac.org/).
- les champs électromagnétiques viennent des circuits électroniques, situés dans le culot de la lampe, qui servent de ballast. Certaines lampes en émettent moins que d’autres (voir la video citée par 3° oeil http://www.dailymotion.com/video/x99oeg_la-mort-a-basse-consommation_tech). Il doit donc effectivement y avoir moyen de minimiser ces rayonnements (par blindage ?).
- La chaleur émise est loin d’être négligeable, puisque c’est en la supprimant qu’on est censé économiser 6 TWh par an (relis attentivement la controverse N°3).
- Le cos φ des lampes à incandescence est tout simplement égal à 1, en théorie et en pratique (je l’ai mesuré). Donc pas de puissance réactive du tout.