création d’un nouveau métier, conseillé orienteur médical
voila deux ans que j’essayes de me faire soigner correctement en vain,
ayant la cmu je dois dire qu’il n’est pas facile de trouver un dentiste
ni même un généraliste qui ne vous regarde pas de travers ( dans notre
beau système on applaudit quand un riche gagne 700 millions d’euros
juste en jouant en bourse ), j’en suis arrivé à me poser d’énorme
question sur le fonctionnement de notre système de santé et je dois
dire qu’il y a vraiment de quoi rougir de l’immobilisme et des
solutions trouvés pour faire évoluer celui-ci et éviter le gouffre de
la dette de la sécurité sociale ...
Je pense qu’avant de mettre en cause encore une fois les pauvres ...
MENDIANT SUR LA SANTE
Il
faudrait instaurer un protocole de santé obligatoire pour les médecins
généralistes, qui les obligeraient à faire un bilan diagnostique de
chacun de leurs patients afin d’éviter de répéter AD VITAM ÉTERNAM des
traitements et des radiographies inutiles et coûteuses ...
Ce
protocole nécessiterait la création d’un nouveau métier entre le
médecin généraliste et l’accès aux soins, un conseillé médical (formé à
la médiation medicale et sociale) qui vous posera toutes les questions
nécessaire afin que votre médecins puisse faire un diagnostique plus
précis.
Une fois le diagnostique établit par le médecin vous
repasser voir le conseillé qui vous oriente en fonction des soins et
traitements ...
Bilan de cette démarche, évite l’exclusion médical
et surtout cela permettrait de créer des relations entre les corps
médicaux et les malades car la charge de travail des médecins (du faite
du numéros clausus) ne pourra être amélioré ...
Comme me disait le médecin qui essaye de me soigner à petite dose d’antibiotique nous ne sommes par formées pour faire du social ...
Depuis la mise en place en juin 2004 des "Epreuves Classantes Nationales" (ECN), ce sont surtout les moins bon élèves qui choisissent la médecine générale (en 2005, un quart des postes n’ont pas été pourvus). Les meilleurs optent plutôt pour les spécialités les plus rémunératrices, tels que la chirurgie plastique, la radiologie ou la gastroentérologie). Résultats : pour vivre convenablement, les médecins généralistes doivent « abattre » au moins trois clients par heure.
« Il faudrait être un saint pour faire un bilan approfondi du malade, privilégier la prévention, et prendre le temps de mettre à jour ses connaissances en permanence pour 22 euros ! » reconnaît le Docteur Jean-Pierre Willem, célèbre pour son combat en faveur des thérapies naturelles (Pratiques de Santé, 23 sept 2006)
Ce ne sont pas les médecins mais le système qui est en cause. Les généralistes travaillent déjà en moyenne 53 heures par semaines et il serait illusoire de leur demander de faire de la prévention ou d’appliquer les thérapies naturelles (qui requièrent plus de temps) sans contrepartie financière. Le paiement forfaitaire à l’acte a fait son temps et il serait opportun de s’interroger sur la problématique suivante : est-il plus rentable pour la société de prendre le temps de la prévention ou de continuer à soigner superficiellement (et à maintes reprises) les symptômes ?
Si 5 à 6% des malades doivent utiliser les « thérapeutiques les plus puissantes même si elles peuvent être nocives » 94 à 95% des autres malades ont « toutes les chances d’être améliorées considérablement ou guéries par des thérapeutiques naturelles, avec les plantes bien sûr, en traitement de fond ou même en traitement exclusif. »
conseillé d’orientation et de suivis médical !
la medecine est un acte humanitaire !!!
il manque cruellement d’humanité et d’organisation dans la medecine generale !!!
Code de déontologie (la medecine ne doit pas etre liberal, si elle veut resté dans le cadre juridique des droit de l’homme !!!)
http://www.web.ordre.medecin.fr/deonto/ … edeont.pdf
Article 2 (article R.4127-2 du code de la santé publique)
(commentaires révisés en 2003 )
Le
médecin, au service de l’individu et de la santé publique, exerce sa
mission dans le respect de la vie humaine, de la personne et de sa
dignité.
Le respect dû à la personne ne cesse pas de s’imposer après la mort.
L’essentiel de l’éthique médicale est condensé dans cet article qui fait ressortir les obligations morales du médecin.
Le praticien doit honorer le contrat moral qui le lie à un patient, répondre en conscience à une confiance et accomplir un devoir qui lui est propre. La société lui a confié un rôle privilégié : donner des soins aux malades, mais aussi, être le défenseur de leurs droits, de l’enfant dès sa conception, du vieillard, du mourant, du handicapé et de l’exclu des soins, lutter contre les sévices quels qu’ils soient et quelles que soient les circonstances. Il doit être un acteur vigilant et engagé dans la politique de santé publique, qu’il s’agisse de la prévention, de l’épidémiologie ou de l’éducation de la santé. Toutefois, le médecin doit se garder, dans cette action de santé publique, des effets pervers d’une prévention collective autoritaire.
1- L’exercice de la médecine est un service
L’acte médical est un acte humanitaire. Ainsi que le propose l’Association Médicale Mondiale, depuis 1948, dans le serment de Genève, le médecin est « au service de l’humanité ». Ce service fait la grandeur de la médecine.
Il consiste à appliquer toutes les connaissances scientifiques et les moyens techniques adaptés afin de prévenir la maladie, de prodiguer des soins et de soulager la souffrance.
L’exercice de la médecine comporte une double exigence : morale, car cette activité implique altruisme et dévouement, et scientifique, car elle impose, comme un devoir, la compétence. Celle-ci est acquise par une formation, initiale et continue, de haut niveau.
Les progrès de la science médicale ont donné une nouvelle dimension à la mission du médecin. Au « pouvoir médical » sans réelle efficacité thérapeutique a succédé la toute-puissance du « savoir » comme l’exprime Jean Bernard (voir note 1). Grâce notamment aux techniques de réanimation, à la maîtrise de la reproduction, à la transplantation, au génie génétique, l’homme a déplacé les frontières de la vie, celles de la naissance et de la mort.
2- Service de l’individu
L’individu passe, en France, avant la collectivité.
Cette primauté de l’être humain par rapport à la société est réaffirmée dans la convention sur les droits de l’homme et la biomédecine (voir note 2) en ces termes : “ l’intérêt et le bien de l’être humain doivent prévaloir sur le seul intérêt de la société ou de la science ” ( art. 2 ).
La déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948 pose en principe que "tous les êtres humains naissent et demeurent libres et égaux en dignité et en droits". Parmi ces droits irrécusables se situe le droit aux soins (et non le droit à la santé, confusion fréquente).
La loi interdit toute discrimination dans l’accès aux soins (voir note 3).
Le médecin est responsable de la personne qui se confie à lui. Son indépendance professionnelle ( art. 5 ) doit le soustraire à toute pression ou injonction, à toute influence ou à tout sentiment qui pourrait porter préjudice au patient.
3- Service de la santé publique
L’acte de soins individuel ne suffit pas, il faut également prendre en compte l’intérêt général. Chaque décision assumée par le médecin pour une personne prise en charge, bénéficie à la collectivité.
Plutôt que de définir la santé publique, il convient de parler d’un « esprit » de santé publique qui consiste à situer un problème de santé dans son ensemble, c’est-à-dire l’Homme dans son environnement social et professionnel.
Tout médecin doit être conscient que certains actes, simples en apparence, sont, en fait, importants en terme de santé publique :
- par exemple, le certificat de décès, sur lequel le médecin indique la cause de la mort, est le document de base des données épidémiologiques ; remplir un certificat de décès est donc un acte sérieux, indispensable à la santé publique, et non une banale formalité administrative ;
- autre cas particulier, le paradoxe de la prévention : une mesure appliquée à beaucoup profite seulement à quelques-uns, tout en apportant de grands bénéfices à la communauté (c’est le cas des vaccinations, du port de la ceinture de sécurité, par exemple).
Les pouvoirs publics doivent pouvoir compter sur les médecins pour appliquer des mesures sanitaires à l’ensemble de la population telles que les vaccinations, le dépistage, les actions éducatives pour la santé, ainsi que pour le bon fonctionnement des lois sociales qui comprend les problèmes d’économie de santé ( art. 12 ) (voir note 4).
4- Individu et collectivité
"Le médecin doit concilier l’intérêt individuel et l’intérêt collectif : il doit respecter à la fois un homme et l’Homme. Les deux devoirs sont inséparables, même s’ils apparaissent parfois antagonistes. À nous de tenter de les unir et de réussir cette union" (voir note 5).
Le secret médical en est un des exemples des plus démonstratifs. En effet, le secret médical est, à la fois, d’intérêt privé, puisque le médecin doit protéger l’intimité de la personne qui se confie à lui, et d’intérêt public car c’est une condition nécessaire à l’exercice de la médecine ( art. 4 ).
Citons aussi les contraintes socio-économiques : peut-on considérer que l’intérêt collectif puisse s’imposer au détriment de l’intérêt individuel ? Une politique de santé peut-elle décider, par exemple, quels seront les patients susceptibles de bénéficier des moyens mis en oeuvre par la collectivité et quels autres en seront exclus ?...
Le rapport n° 57 du Comité Consultatif National d’Ethique “ Progrès techniques, santé et modèle de société : la dimension éthique des choix collectifs ” a apporté par ses constatations et recommandations une contribution intéressante dans ce domaine (voir note 6).
5- Respect de la vie humaine
Le respect de la vie humaine est un principe fondamental non seulement de la médecine, mais de notre civilisation.
Risque thérapeutique
La médecine a évolué : des techniques plus audacieuses, des thérapeutiques plus actives ont augmenté les risques de complications. Plus efficace, la médecine est devenue aussi plus dangereuse. Le médecin doit éviter de faire courir à son malade des risques injustifiés ( art. 40 ).
L’imprudence thérapeutique médicale ou chirurgicale est sanctionnable. Cependant la prise de risque est un facteur de progrès, mais à certaines conditions : que ce risque soit identifié, évalué par le médecin, proportionné à la gravité de la maladie, annoncé avec loyauté au malade, afin que celui-ci donne un consentement éclairé.
Il s’agit de décisions
difficiles, laissées à la conscience et à la compétence de celui qui
soigne, dont il doit pouvoir se justifier. Le médecin est aidé par les
enseignements reçus, sa formation, les principes de la technique et la
valeur de son expérience...
http://www.smg-pratiques.info/rubrique. … ubrique=12
Inégalités. Didier Sicard, président du Comité national d’éthique :
J’ai honte d’être médecin
Par Eric FAVEREAU
QUOTIDIEN : jeudi 30 novembre 2006, liberation !
Le
professeur Didier Sicard préside depuis 1998 le Comité national
d’éthique. Personnalité incontestée, il ne retient pas son indignation
devant ces médecins qui refusent de soigner des patients qui
bénéficient de la CMU ou de l’AME.
Pourquoi ce cri de colère ? Et maintenant ?
Quand
j’ai appris que des médecins refusaient de prendre en charge des
patients qui bénéficient de la CMU ou de l’AME, cela m’a évidemment
choqué. Et cela d’autant plus qu’il n’y a pas eu, peu après, de prises
de positions fortes des instances ordinales [l’ordre des médecins,
ndlr] . Certaines réactions m’ont même surpris. Le problème était
encore traité de façon économique ou financière. Mais qu’une minorité
de médecins puisse dire : « non, on n’a pas de temps à perdre avec ces
patients-là », cela m’a paru insupportable. Cela m’a profondément
humilié. Et peut-être avons-nous traîné avant de réagir.
Qu’avez-vous fait ?
J’en
ai parlé avec le président de l’ordre des médecins, il m’a dit qu’il
était d’accord avec moi. Ajoutant néanmoins : « C’est une question
difficile. » J’ai estimé que cela ne suffisait pas. Je crois que l’on
ne peut pas parler d’éthique médicale, faire de grands et beaux
discours ici ou là, si on ne se confronte à ce problème d’éthique
majeur que représente cette situation, où des médecins refusent de
soigner des patients. J’ai dit à l’ordre des médecins qu’en voyant ces
pratiques j’avais honte d’être moi-même médecin.
Mais comment expliquez-vous ce genre de dérives ?
Aujourd’hui,
de plus en plus, la valeur du soin disparaît derrière des problèmes de
financement. On a vécu sur l’idée que tout se résumait au lien entre le
malade et son patient. Or, le médecin occupe aussi une place
d’intermédiaire avec la collectivité. Il est devenu un médiateur du
service public. Aussi, quand des médecins deviennent obsédés par
l’aspect financier, ils perdent leurs valeurs au détriment de celles
qui entourent l’acte médical.
Mais ce n’est pas nouveau...
Aujourd’hui,
cette présence est peut-être si massive qu’elle fait obstacle même à la
réflexion. On est sans cesse enfermés dans une réflexion du type
« faut-il ou non augmenter le taux de la CSG ? ». Alors que notre
réflexion devrait être autour des valeurs en jeu. On peut, d’ailleurs,
être frappés par la timidité de l’Etat, qui ne voit les problèmes de
santé que par le prisme de l’argent. Comme si nous tous, patients,
Etat, médecins, nous nous retrouvions devant une table de casino où
tourne une roulette. Ou plutôt une calculette. Et, au final, on ne
distingue plus l’essentiel. On ne voit plus ce paradoxe : plus la
médecine coûte cher, plus elle exclut. On ne s’étonne plus que l’on
puisse trouver sans difficultés un million d’euros pour une greffe,
mais qu’il n’y ait pas un euro pour un usager d’alcool, sans domicile
et atteint d’une pathologie liée à ses conditions de vie. Et cela parce
que son existence n’entre pas dans les paramètres. Or, on le sait, on
ne va pas résoudre ce paradoxe en injectant encore plus d’argent dans
la machine.
Que faire ?
Si cela se poursuit, le système de soins, et ses arcanes, risque de devenir une caricature de lui-même. Et que des médecins aggravent ce système, en refusant de soigner certains patients, est une honte pour nous tous. Je ne plaide pas pour la désinvolture, ni pour le laisser faire. Je suis effrayé par la faiblesse et la pauvreté de la réflexion du corps médical sur ces questions. Il n’y a pas le moindre débat, ni le moindre enseignement par exemple dans les universités. Cette séparation du médical et du social est aveuglante. On est arrivés à un tel degré de cynisme que les problèmes de fond ne sont pas abordés dans toute leur violence. Bien sûr, un médecin a le droit d’avoir des revenus très corrects, mais à un moment donné il y a aveuglement. Et l’aveuglement est particulièrement sordide quand il touche le domaine de la santé.
19/10 18:45 - Nicologo
Je réagis au premier message, « 75M des médecins acceptent les patients CMU lors des testings (...)
14/11 13:51 - avrile
Dr Dupagne, mon fils âgé de 26 ans, a fini ses études, il n’est ni à ma charge ni (...)
06/07 15:26 - anas
Cher Ami. Merci pour cette information qui illustre bien mon propos. Quelques petites remarque (...)
06/07 10:01 - french_car
A Rt /Turbide Je n’ai pas tout compris mais je ne vois pas en quoi la caisse du 93 ne (...)
06/07 09:49 - french_car
@tibidams Avec un exercice 100 % libéral vous auriez des revenus nettement plus élevés. 2000 (...)
06/07 09:40 - french_car
@tibidams Je ne comprends pas la réflexion à propos des CMU dont les honoraires ne sont pas (...)
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