comment peut-on citer Orwell et en même temps admirer Soral ??
Par Moristovari (xxx.xxx.xxx.122) 20 mai 15:35
Assez peu convaincu par l’article, coup de gueule peu réfléchi, mieux par certains textes de Soral, entre autres exemples. La seule raison d’être du féminisme fut de doubler le nombre de travailleurs et de consommateurs dans les pays capitalistes, donc d’augmenter productivité et croissance. Le reste est littérature.
L’auteur n’est pas à une contradiction près ici, à se gargariser de ce qu’il écrit : là le communisme c’était... plutôt BIEN :
Par Moristovari (xxx.xxx.xxx.125) 31 mai 20:34
Le problème est qu’après un demi-siècle de propagande capitaliste, le mot « communisme » me paraît définitivement entré dans la conscience humaine comme un synonyme de fascisme - et non le moindre. Je suis donc très sceptique quand à la réussite électorale ou révolutionnaire du communisme, quel que soit ses moyens et bonnes intentions. Il faudrait auparavant que le communisme retrouve son sens originel et cela présuppose beaucoup d’effort et le passage de quelques générations.
sur Dieudonné, ça vaut le détour aussi : notre gloseur de salon y révèle le fond de sa pensée :
Dieudonné est un humoriste formidable, de la trempe d’un Desproge - le style en moins mais la chair en plus. Son sketch chez Fogiel ne fut pas l’erreur de sa carrière ou un mauvais tour du destin. Avant ou après l’événement, c’est toujours le même humour, la même patte. Qu’il mêle désormais à ses sketchs des messages loin d’être insensés peut déplaire aux abrutis du rire, ceux qui le portèrent aux nues avant d’en faire le Dreyfus noir, les autres prendront le beurre et la crémière si elle leur plaît. Pour l’argent du beurre, Dieudonné l’a depuis longtemps sacrifié sur l’autel de ses convictions.
Bref, Faurisson c’est le pote à Desproges....
sur mai 68 ce n’est guère mieux :
Je crois que beaucoup, tant sur Agovarox que dans la vraie vie, attendent ce déchaînement de violence comme le messie. Mentalité d’étudiant, mentalité mai-68, un oeil ouvert sur le monde, un autre dévoué à leur pulsions. Esclave de soi, tyran des autres.
bon allez, l’auteur de génie à aussi des idées sur d’autres que Soral ou Dieudonné :
Par Moristovari (xxx.xxx.xxx.13) 2 juillet 16:47
Autant juger l’homosexualité n’a pas de sens, autant juger la culture qui dit s’y rapporter est aisé : celle-ci s’inscrit parfaitement dans la longue lignée des cultures décadentes. Fruit pourri parmi les derniers issus du vieux chêne de la civilisation occidentale depuis que celui se meurt sous les coups de la hache capitaliste, la culture gay ne possède d’autre unité que la bêtise et la provocation, à la manière de nombreuses communautés originales apparut au cours du dernier demi-siècle. La culture gay n’existe que par le capitalisme pour le libéralisme et s’éteindra avec.
mais le pompon de notre grand penseur de salon c’est ça :
Par Moristovari (xxx.xxx.xxx.217) 28 juin 17:35
Et oui, 1984 est devenu le petit livre rouge du contestataire lambda. On le lit comme la bible, sans se soucier d’aller plus loin dans la réflexion : on aime la peur, on aime l’adrénaline qu’elle engendre, les pulsions morbides qu’elle réveille. Quand on a pas les moyens de faire des sauts en parachutes, on rumine cette peur bon marché que sont les théories du complots, on attend l’apocalypse nucléaire comme une petite vieille. Et, peu à peu, à force d’excès, on sombre dans la paranoïa.
Le marketing de la peur est moins une réalité voulue par les gouvernements et les médias qu’une réponse à un besoin désiré par les citoyens. Le nihilisme à encore un bel avenir devant lui.
Moristovari, gloseur d’argoravox. Un jour les lecteurs d’Orwell sont des crétins, un autre jour on en fait sa citation... Ça va le gargarisme ?