@ Le péripate !
Il me semblait bien que votre assertion était quelque peu malhonnête. En effet, à la relecture du document (P.39), il est indiqué ceci exactement :
En réponse à la question sur la manière dont ils avaient été traités pendant le con-
trôle, seuls 3% des personnes interrogées ont jugé avoir subi un traitement raciste ou
insultant de la part des fonctionnaires ; la grande majorité – 76% – a émis un jugement
neutre sur le comportement des policiers au cours du contrôle ; 6% ont indiqué que la
police avait agi de manière respectueuse et polie. Selon leurs propres termes : « Ils ont
été gentils voire marrants » ; « Ils m’ont traité avec respect » ; « Ils étaient posés et polis ».
Malgré le caractère généralement neutre ou positif des jugements sur le compor-
tement de la police, ces contrôles ont suscité des sentiments très négatifs. Quelques
personnes ont simplement déclaré que la police ne faisait que son travail et que le con-
trôle ne les avait pas dérangées. Mais près de la moitié des personnes interrogées ont
indiqué être agacées ou en colère du fait du contrôle. Les personnes qui ont indiqué être
contrôlées plusieurs fois par mois faisaient en particulier état d’un mélange de résigna-
tion et de colère. De nombreuses personnes interrogées ont indiqué avoir l’impression
d’être visées en raison de leur apparence, un petit nombre d’entre elles remarquant
explicitement que c’étaient les Noirs et les Arabes qui étaient toujours contrôlés. Un
assez grand nombre ont confié aux enquêteurs des sentiments de rage ou de honte, et
leur manque de confiance envers la police française. Le préjudice que les pratiques de
contrôle de police causent à la relation que la police entretient avec les personnes objet
de contrôle est manifeste."
C’était juste pour plus d’exactitude ! Pour les autres données, j’invite tous les commentateurs avisés de lire l’étude dans sa totalité.