Le communisme, un humanisme dirigé contre la tyrannie économique ?! Au XXe siècle, il existe au moins un bon et vrai marxiste, pieusement présenté comme éclairé et, bien sûr, humaniste, qui l’a exprimée explicitement, en toutes lettres, noir sur blanc. C’est le dénommé Bernard Shaw, écrivain et admirateur forcené de l’URSS. En bon communiste, il revendique non pas le droit au logement, ni aux papiers, ni à l’immigration, ni devant, mais le droit à la liquidation massive des classes (des races ?) nuisibles aux gaz toxiques. En 1930, trois ans avant qu’Hitler n’accède au pouvoir, il écrit, dans The Listener, que le communisme doit réaliser vite, dare-dare, hic et nunc, ce qui deviendra la réalité de l’Allemagne dix ans plus tard. Oui, il incite les chimistes, les hommes de progrès, les scientifiques éclairés, « à découvrir (vite, le plus vite possible) un gaz humanitaire qui cause une mort instantanée et sans douleur, en somme un gaz policé - mortel évidemment mais humain, dénué de cruauté », afin que la Révolution n’ait plus d’opposants, les gaz étant censés plus humains que la balle dans la nuque. Les crimes commis pendant tout le XXe siècle montrent l’identité du socialisme international et du socialisme national. L’un est antérieur à l’autre de plus de 16 ans. Quand Hitler a commencé sa carrière criminelle, il disposait de modèles qui avaient fait leurs preuves et il s’est révélé aussi bon disciple de Marx, Lénine, Trotski que Staline, Mao ou Pol Pot. Telle est la vérité qu’imposent les faits.