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Commentaire de Gazi BORAT

sur Contrôles policiers « au faciès », une réalité française désormais mesurée


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Gazi BORAT 7 juillet 2009 08:55

Le « truand corse » est, dans la littérature policière des années quarante un mythe, mais il fut aussi, dans les statistiques criminelles, une réalité..

On lui doit d’ailleurs, historiquement, la diffusion des substances opiacées sur le Continent.

La Corse, région pauvre, offrait à l’insulaire d’autrefois peu d’autres alternatives : la richesse s’obtenait, soit sur le continent, soit aux colonies et notamment, dans les années vingt, en Indochine. De là vinrent les complicités qui permirent l’introduction de l’opium et de la morphine illégale en France.

On doit aussi au milieu corse, dans les années trente, une des héroïnes les plus pures jamais obtenue et que la mafia américaine jalousa jusque dans les années soixante dix.

Jo Cesar était ce génie de la chimie.. mais les historiens aujourd’hui soupçonnent des laborantins de chez Bayer, fabricants officiels du produit jusquà son arrêt de fabrication à cette époque, d’avoir livré des secrets de fabrication dans le but de se garantir une source de devises pour l’Allemagne en phase de réarmement.

Le milieu corse, par la suite, fournit un bon contingent de malfrats à la Gestapo « française » et des hommes de main à Carbone et Sprito, maitres de Marseille avec la bienveillance de l’occupant..

Pour ce qui est du sociologue danois, c’est un militant, pAS un scientifique..

gAZi bORAt

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