> Ouigours ou tibetains ((...)) subissent pas de discrimination
légale
Donc la loi du Parti communiste chinois, car il n’y a la-bas aucun contre-pouvoir. Autrement dit ils sont certes occupés par le PC chinois MAIS sont officiellement traités comme les Chinois, sachant qu’il est difficile de s’en assurer. Ils n’ont rien demandé, ne veulent selon toute vraisemblance pas être Chinois, mais doivent s’en contenter parce qu’officiellement leur occupant a décrété que tout va bien.
> et jouissent totalement des prérogatives de la nationalité
chinoise
Cela me rappelle l’histoire du soldat nazi qui, durant l’Occupation, s’étonnait de voir des Français devenir résistants « alors que le Reich leur offre des tickets de rationnement ! »
À en juger par les formes d’expression de leur gratitude (des émeutes !) ils s’en foutent, de ces prérogatives et ne désirent guère rester Chinois.
> Le droit à l’autodétermination n’est pas un droit
à l’indépendance mais à l’autonomie (droit de parler sa langue, de
recevoir un enseignement dans sa langue, voire d’avoir des force de
sécurité locales, mais pas celui d’avoir un siège à l’ONU ou sa propre
armée).
Allons bon, encore une vessie. Le droit à l’autodétermination offre à un peuple (je cite WP fr) le choix libre et souverain de déterminer la forme de son régime politique. C’est, en droit international,
le principe selon lequel un peuple doit avoir le droit de déterminer sa
propre forme de gouvernement, indépendamment de toute influence
étrangère. Un rien plus que ces langue et forces de sécurité locales, hmmm ?
> Je ne crois pas vraiment à l’argument économique, mis à part
dans le cas de pays totalement en faillite...
Gageons que ceux dont le pays est exploité par un occupant puissant, oppressif et spoliateur préféreraient une « faillite » classique.
> pour avoir des revendications politiques, il faut qu’un
minimum de besoin économiques soient satisfaits
Quelle est votre source ? Le droit international n’établit à ma connaissance pas cela.
Est-ce une nouvelle version de « le Pape, combien de divisions ? », donc de la vision selon lequel le plus faible ne saurait que subir ?