Bonjour,
Eminemment regrettable en effet M. Vanneste que vous n’ayez été suivi par vos collègues sur ces trois points qui me paraissent empreints d’équilibre et de respect de l’individu.
Protéger la société des atteintes exercée à son encontre est bien entendu l’une des charges incombant aux élus se devant d’élaborer un cadre législatif efficient. Néanmoins encore faut-il que cette mission soit pondérée par la réalité de terrain : la répression pour la répression, et malheureusement parfois dans un cadre d’emballement médiatique ne donne que peu de résultats probants. Un individu doit avoir le droit de s’amender par des actes concrets envers la société et comme vous le précisez la prison est parfois une école de la violence prolongeant et affinant le caractère le rejet social. Evidemment cela demande des moyens en terme de suivi personnalisé mais le gain social lui me paraît en valoir largement la peine.
Et pour le fait qu’il faille sévir envers les petites atteintes civiles, je suis aussi d’accord. D’une part pour éviter un engrenage de déliquescence sociale (le désordre nourrit le désordre) et d’autre part pour faire reposer la paix civile sur autre chose que des patrouilles de police ou une vidéosurveillance accrues. Des situations pouvent rapidement dégénérer par des faits non punis et réitérés.
Hélas, comme sur la question des droits d’auteur à l’ère du numérique, je constate que le bon sens n’est pas de mise dans les hémicycles, même si quelques mohicans tentent des propositions équilibrées et c’est tout à leur honneur...
Cordialement