Quant je vois ce que je vois et que j’entends ce que j’entends, je ne m’étonne plus de penser ce que je pense.
Pour y parvenir, je me suis souvent fié à la méthodologie de Descartes.
Les
quatre principes de Descartes.
Et
comme la multitude des lois fournit souvent des excuses
aux
vices, en sorte qu’un État est bien mieux réglé,
lorsque, n’en ayant
que
fort peu, elles y sont fort étroitement observées ;
ainsi, au lieu de ce
grand
nombre de préceptes dont la logique est composée, je
crus que
j’aurais
assez des quatre suivants, pourvu que je prisse une ferme et
constante
résolution de ne manquer pas une seule fois à les
observer.
Le
premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour
vraie, que je ne
la
connaisse évidemment être telle : c’est-à-dire
d’éviter soigneusement la
précipitation
et la prévention ; et de ne comprendre rien de plus en mes
jugements,
que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à
mon
esprit, que je n’eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Le
second, de diviser chacune des difficultés que
j’examinerais, en autant
de
parcelles qu’il se pourrait et qu’il serait requis pour les mieux
résoudre.
Le
troisième, de conduire par ordre mes pensées, en
commençant par les
objets
les plus simples et les plus aisés à connaître,
pour monter peu à
peu,
comme par degrés, jusques à la connaissance des plus
composés ; et
supposant
même de l’ordre entre ceux qui ne se précédent
point
naturellement
les uns les autres.
Et
le dernier, de faire partout des dénombrements si entiers,
et des
revues
si générales, que je fusse assuré de ne rien
omettre.
Ces
longues chaînes de raisons, toutes simples et faciles, dont les
géomètres
ont coutume de se servir, pour parvenir à leurs plus
difficiles
démonstrations,
m’avaient donné occasion de m’imaginer que toutes les
choses
qui peuvent tomber sous la connaissance des hommes, s’entresuivent
en
même façon, et que, pourvu seulement qu’on s’abstienne
d’en
recevoir
aucune pour vraie qui ne le soit, et qu’on garde toujours l’ordre
qu’il
faut, pour les déduire les unes des autres, il n’y en peut
avoir de si
éloignées,
auxquelles enfin on ne parvienne, ni de si cachées qu’on ne
découvre.
LE
DISCOURS DE LA MÉTHODE
RENÉ
DESCARTES
pages
11 et 12
http://www.mediatheque.cg68.fr/livre_num/methode.pdf
Ceci
s’adresse à ceux qui croient tout ce qu’ils voient ou
entendent..
http://www.psychanalysemagazine.com/
Pour ceux qui s’intéressent aux voitures électriques, qu’ils n’oublient pas qu’ un certain Tesla
faisait, au début du XX ème siècle, circuler des voitures en captant l’énergie cosmique.
Qu’ils se rassurent les brevets de Tesla furent rachetés par des grands groupes, qui s’empressèrent d’arrêter tout. J’avais omis de vous dire que cette énergie était, que dis-je est gratuite.
Bien à vous
leica