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Commentaire de civis1

sur Baisse de la TVA dans la restauration : le bal des gogos !


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civis1 civis1 16 juillet 2009 20:32

Merci à l’auteur pour cet article et à wesson d’avoir si cruellement résumé la situation.

@ serge :

Le leitmotiv du tous pourris est peut-être dangereux mais ce qu’il y a à comprendre c’est que la baisse des prix n’a jamais été une vraie priorité pour une classe politique qui vit de prébandes et mange aux mêmes râteliers quelque soit sa couleur et sa position sur l’échiquier politique, quelque soit le contenu et le style de discours.
 La mission de ces sophistes est de recruter des électeurs (de moins en moins nombreux et peut-être de moins en moins dupes) pour s’emparer du pouvoir et de gérer les affaires de l’état dans l’intérêt non pas du plus grand nombre mais de puissants lobbies pour en être récompensés.

 Vive la France du tourisme ? Celle du déclassement social ?

Ah l’exotisme français d’une serveuse affriolante et multilingue ou de doctorant comme nurses ! 
N’est ce pas beaucoup mieux qu’une la main d’œuvre immigrée et son accent à couper au couteau ? On s’y emploie !
Avec l’explosion des moyens de transport , l’entreprise d’asservissement a pris de l’envergure. Il faut attirer les clients et il manque 60 000 larbins dans l’hôtellerie et la restauration.
Notre avenir ne dépendrait que du tourisme friqué à la richesse suspecte venant profiter de notre beau pays ? 
Qui voudrait nous faire croire que les français ne sont pas capables de s’en sortir sans cette industrie touristique économiquement et politiquement programmée ?
La baisse de la TVA, le RSA comme vecteur de développement de l’emploi précaire et le pouvoir d’achat qui baisse devraient avoir les effets pervers attendus : si la France ce n’est pas encore l’île Maurice çà ne saurait tarder !

 Quel avenir pour nos enfants ?

Faut-il craindre que mis dans une situation de nécessité nos jeunes soient de plus en plus contraints d’accepter un déclassement social ?

L’entreprise d’abêtissement et de gavage par écrans interposés est en marche depuis pas mal de temps déjà. Notre école publique , celle qui formait des élites, sera-t-elle condamnée à ne raisonner qu’en terme d’employabilité pour ne former bientôt plus que des gargotiers et des larbins stylés ?


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