@duralex
Au détriment de l’accusé dont l’innocence ou la culpabilité passeront
dés lors au second plan, de même que les circonstances atténuantes
qu’il pourrait faire valoir, telles que sa minorité ou son histoire
personnelle, ou encore ses capacités de réinsertion, toutes choses
évidemment sans intérêt du point de vue de la
sacro-sainte »reconstruction" de la victime.
La grosse différence entre Duralex et moi, c’est qu’il déraisonne en juriste (qu’il n’est pas forcément, d’ailleurs) et en défenseur de principes.
Moi, je raisonne en tant que citoyenne et victime.
Je ne pense pas que je suis là pour servir les intérêts de l’institution judiciaire mais qu’elle est là pour me servir et, plus précisément, pour défendre mes droits en usant d’un outil qui est le Droit, lequel n’est pas un droit divin mais un système construit par les citoyens pour les protéger et défendre leurs intérêts.
Les citoyens qui ont construit le système judiciaire sur de longues périodes, en tenant compte de l’évolution de la société, ont le droit et le devoir de le remettre en cause -de manière démocratique- en fonction des évolutions sociétales.
Et ce n’est pas parce que j’estime qu’il faut savoir revenir sur des principes désuets que je pense qu’il faille faire n’importe quoi et que nous n’avons pas besoin de garde-fous institutionnels, mais je n’ai aucun intérêt pour les élucubrations abstraites, forcément idéologiques, qui ne tiennent pas compte des réalités.
D’autre part, et je l’ai déjà écrit maintes fois, cette affaire dramatique couvre plusieurs volets, soulève plusieurs questions, toutes aussi importantes les unes que les autres mais il y en a une qui aurait dû interpeller le défenseur du Droit que vous prétendez être, c’est l’intervention de l’exécutif dans la marche de la justice, le grand projet présidentiel de Sarkozy.