Quand la société impose à l’homme des sacrifices supérieurs aux
services qu’elle lui rend, on a le droit de dire qu’elle cesse d’être
humaine, qu’elle n’est plus faite pour l’homme, mais contre l’homme.
Je n’ai jamais pensé que la question de la Machinerie fut un simple
épisode de la querelle des Anciens et des Modernes. Entre le Français
du XVIIe et un Athénien de l’époque de Périclès, ou un Romain du temps
d’Auguste, il y a mille traits communs, au lieu que la Machinerie nous
prépare un type d’homme … Mais à quoi bon vous dire quel type d’homme
elle prépare. Imbéciles ! n’êtes vous pas les fils ou les petits-fils
d’autres imbéciles qui, au temps de ma jeunesse, face à ce colossal
Bazar que fut la prétendue Exposition Universelle de 1900,
s’attendrissaient sur la noble émulation des concurrences commerciales,
sur les luttes pacifiques de l’Industrie ? … A quoi bon, puisque
l’expérience de 1914 ne vous a pas suffi ? Celle de 1940 ne vous
servira d’ailleurs pas davantage. Oh ! Ce n’est pas pour vous, non ce
n’est pas pour vous que je parle ! Trente, soixante, cent millions de
morts ne vous détourneraient pas de votre idée fixe : †Aller plus
vite, par n’importe quel moyen.†Aller vite ? Mais aller ou ? Comme
cela vous importe peu, imbéciles
Les imbéciles veulent absolument considérer cette guerre comme une
catastrophe imprévisible, pour la raison, sans doute qu’ils ne l’ont
pas prévue. Si, voilà quelque cinquante-cinq ans, n’était pas né en
Allemagne un marmot du nom d’Adolphe, et en Italie un autre marmot du
nom de Benito, les imbéciles soutiennent imperturbablement que les
hommes seraient toujours prêts à interrompre leur innocents négoces
pour tomber dans les bras les uns des autres en pleurant de joie. Les
imbéciles savent pourtant très bien que, depuis 1918, l’humanité garde
dans le ventre le foetus de la paix avortée et qu’aucun chirurgien n’a
encore réussi à la délivrer de cette infection. Ils voient la purulence
sortir intarissablement de ce grand corps, mais ils ne sont pas
toujours attentifs qu’à Hitler et à Mussolini, aux deux répugnants
bubons que la malade porte sous chaque aisselle. Les imbéciles mettent
le nez sur le bubons et ils se disent entre eux : †Comment diables ces
choses violacées, dont la plus grosse atteint à peine la taille d’un
oeuf de pigeon, peuvent elle contenir tant de pus ! †L’idée ne vient
pas aux imbéciles que le corps tout entier refait à mesure cette
purulence, qu’il faut en tarir la source. Et si par hasard, une telle
idée leur était venue, ils se seraient bien gardés de l’avouer, car ils
sont un des éléments de cette pourriture. La Bêtise, en effet,
m’apparait de plus en plus comme la cause première et principale de la
corruption des Nations. La seconde, c’est l’avarice. L’ambition des
dictateurs ne vient qu’au troisième rang.
Ferdinand qui va aller axu chambres puis au four cette fois ci ? Si vous vous proposez - ceux qui sont la cause du capitalisme et de la société industriel , c’est à dire les coupables sans doutes possibles - est ce que la solution vous conviendra ? Allons bon, je suis sur que des gens de votre espece ou pire ( si vous me suivez ) trouverons des victimes a sacrifier a leur dieu ? Ca sera qui la prochaine fois ? Qui PASSERA AU FOUR ? !