Michel je suis malgré tout satisfait que par leurs luttes les ouvriers réussissent à arracher une prime conséquente à leurs patrons même si au fond ces derniers vont pouvoir licencier relativement tranquilles... pendant un certain temps...
Quand un patron ne veut plus t’exploiter ayant trouvé ailleurs de la chair fraîche meilleur marché que faire ?
Certes il existe des solutions mais elles réclament un degré de mobilisation qui n’existe pas encore. Je pense à l’expropriation pure et simple et sans indemnisation des patrons licencieurs et des gros actionnaires et à la reprise par les salariés de leur outil de travail. Pour ça il faut une Révolution...
Mais que les ouvriers séquestrent leurs bourreaux ou brûlent des machines (comme à SKF) prouve que la lutte de classes revient en force dans cette période de crise du capitalisme. Devant le chômage et la misère les gens du peuple vont devoir, à terme, prendre en mains l’outil de production et virer de gré ou de force leurs exploiteurs....
En attendant à quand une grande manifestation pour l’interdiction des licenciements où marcheraient en tête ceux qui font face actuellement à l’arbitraire patronal (Goodyear, SKF, Molex, Michelin etc...)