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Commentaire de Jean-Pierre Llabrés

sur Quand les pays riches s'enrhument, la planète entière éternue


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Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 23 juillet 2009 12:55

à Vladivostok 1919

Rappel :
« Maintenant, compte tenu de la tournure de vos réponses, il faut en rester là. »
Ce qui suit est donc une dérogation exceptionnelle et unique car je ne souhaite pas parler dans le vide comme précédemment, par votre faute, concernant votre article.

« IN-DE-CENT en plus d’être arrogant. Ecoeurant. »

Ne le prenez pas trop personnellement, mais je ne peux vraiment pas m’empecher de réagir à votre commentaire, notamment en echo à votre commentaire sur mon article ou vous m’aviez précisé avoir travaillé 25 ans en tant que conseiller technique en développement.
Mon commentaire, sous forme de questions, ne signifie pas un quelconque désaccord avec ce qui est dit relativement à l’indécence, l’arrogance, etc.

Je suis tout à fait d’accord avec l’idée que « donne un poisson à un pauvre, tu lui donne à manger un jour, apprend lui à pêcher, tu le nourrit toute sa vie... etc.. etc »
L’aide publique au développement économique est un échec pour des raisons assez sordides mais simples, qui suivent des mécanismes bien connus.
Ces aides visent la plupart du temps à transformer les rares bénéficiaires locaux en clients des entreprises occidentales.
Faux. Il n’existe pas de volonté (de complot) pour que, après avoir été « aidés », les bénéficiaires soient dans une situation pire que leur situation initiale.

Mécanisme très bien décrit par John Perkins dans sa récente autobiographie.
« Nous avons de nombreuses façons de travailler, la plus courante étant celle où nous
choisissons un pays du tiers-monde dont les ressources sont convoitées par nos sociétés,
comme le pétrole, par exemple. Nous convenons ensuite d’un prêt ruineux, prêt
accordé par la Banque mondiale ou l’une de ses organisations soeurs. Mais le pays ne
voit jamais la couleur de l’argent. Au contraire, il est versé aux sociétés américaines
qui construisent de grands projets d’infrastructure, comme des réseaux électriques,
des parcs industriels, des ports ou des routes. Seules quelques personnes très riches
en profitent, ces choses restant inaccessibles aux pauvres. Ils ne sont pas raccordés
aux réseaux électriques. Ils n’ont pas les compétences pour obtenir des emplois dans
les parcs industriels. Mais tout le pays supporte cette dette colossale impossible à
rembourser »
Cette description ne démontre rien de volontairement négatif envers les populations pauvres.
Que l’argent d’un prêt soit directement versé à un fournisseur n’implique pas que l’emprunteur soit floué : il reçoit les matériels ou/et les services qu’il a achetés par son emprunt.
Dans l’exemple donné par Perkins, si les pauvres ne sont pas raccordés au réseau électrique, ce n’est pas parce que quelqu’un s’y oppose mais parce que leur pauvreté le leur interdit.
Cela me révolte autant que Perkins ou vous. Et c’est bien dans ce sens que devait être compris mon commentaire !
(Émeutes de la faim : incontournable et « éternel » recommencement ?
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/emeutes-de-la-faim-incontournable-43030)

Tout viens de la question « Quel développement ? » les pays occidentaux souhaitent voir naitre dans ces pays.. Le plus souvent cela correspond à un développement pour eux, synonyme de croissance et de conquete de marché pour nous.
Le problème, justement, c’est que les PVD ne parviennent pas à se développer pour eux parce que les stratégies de développement sont ineptes.

C’est le cas en agriculture, comme j’ai cherché à le démontré precedemment
Cette ineptie se retrouve, en premier lieu, dans l’agriculture.

Les petits blancs au ventre plein responsables de cet états de fait sont une minorité... Vous les avez surement rencontré vous même..
Je ne vois pas qui vous désignez par cette appellation de « petits blancs au ventre plein responsables de cet états de fait ».


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