Je pense que ces différentes orientations ne sont que des esquisses qui seront ensuite combinées ou rejetées selon des proportions aujourd’hui imprévisibles et cela pour une raison fondamentale : aucune prévision sur le moyen terme de l’économie globale n’est possible et aucun économiste sérieux ne peut penser qu’une science économique soit capable de prévoir le résultat de nos actions dans un monde aussi complexe, surtout si elles se rattachent à un modèle dogmatique qui ont tous fait la démonstration de leur nocivité dns tel ou tel domain.
C’est pourquoi je considère qu’il faut abandonner l’idée qu’un homme politique quel qu’il soit ait pour rôle premier d’exercer un pouvoir quasi divin ou pseudo scientifique sur l’économie ; son rôle est autre : il est d’abord politique ; à savoir être capable d’expliquer le possible et l’impossible, les valeurs au delà du domaine strictement économique qui doivent présider à son action, et surtout rétablir une confiance cotioyenne et des procédures qui seules permettent de faire participer les citoyens à la responsabilité des décisions. Un homme politique n’a pas être un économiste : il ne dirige pas les entreprises et les mouvements de capitaux comme un régiment à la parade , mais à faire usage de ce que nous pouvons savoir au regard de l’expérience des situations pour améliorer les choses ou empécher qu’elles n’empirent pour le plus grand nombre.
Méfions-nous des programmes clés en main ; il sont toujours charlatanesques !