Je vais répondre à une seule de tes interrogations... Sois tu tenter d’essayer de la comprendre...
Il n’y a ps de cratère sous le LM
- Réponse :
En premier lieu, la tuyère d’un moteur fusée transforme la pression statique des gaz en vitesse d’éjection.
Pour obtenir le rendement maximum, la tuyère doit être « adaptée ». Une tuyère est dite adaptée lorsque la pression statique en sortie est égale à la pression extérieure. La pression statique diminue tout au long de la tuyère, plus la pression extérieure est basse, plus la tuyère doit être longue ; certaines fusée ont même été testées avec des tuyère « à rallonge » pour s’adapter progressivement à la pression extérieure de plus en plus faible avec l’altitude.
Dans l’espace, la pression extérieure est nulle, difficile d’imaginer une tuyère si longue qu’elle pourrait être parfaitement adaptée, aussi se contente-t-on d’utiliser un tuyère ayant la longueur maximum permise COMPTE TENU des impératifs de la mission à remplir, quitte à ce qu’elle ne soit pas du tout adaptée.
Le module de service (SM), pièce centrale du système, avait une tuyère presque démesurée (4 mètres !) pour obtenir le meilleur rendement possible, son moteur étant régulièrement sollicité pendant la mission. Il n’est pas possible d’équiper le LEM d’une telle tuyère, puisqu’il doit se poser. Ou alors, il faudrait l’équiper de pieds extraordinairement longs, ce qui l’alourdirait, et supprimerait en grande partie l’avantage obtenu. Le moteur de descente du LEM est donc équipé d’une tuyère courte, les gaz qui en sortent ont une pression statique sensiblement supérieure à la pression extérieure et, par conséquent, ils divergent nettement en sortant.
Les gaz se répartissent sur une grande surface, chassant de la poussière lunaire loin du LEM.
De plus, l’écoulement des gaz dans une tuyère est plus ou moins turbulent.
et les inégalités du sol renforcent encore les turbulences.
Les gaz , assez peu « percutants » parce que répartit sur une surface importante (forte divergence du jet), et très peu directionnels parce que turbulents n’ont donc aucune chance de créer un cratère visible.
Leur seule action sera du genre « coup de balai » dans tous les sens, et sans régularité aucune.
A l’endroit de l’alunissage, et sur une surface plus grande que le LEM lui même, l’épaisseur de la couche de poussière a donc seulement diminué, mais les irrégularités de terrain sont restées, et l’aspect général du sol n’a pas changé.
Les poussières étant retombées assez loin, il y a peu de chance d’en retrouver déposées sur les pieds du LEM, mais ça peut arriver.