Il est très intéressant de s’intéresser au Figaro qui ne veut pas prendre position (Le rapport de la police, établi après sept mois d’enquête, est très sévère pour le député. Au PS, on préfère ne pas prendre position sur cette affaire.) et qui indirectement soutient Dray car il va jusqu’à trouver un responsable socialiste qui n’aurait pas remarqué que Dray aimait le luxe. Un témoignage qui semble pourtant démenti par nombre d’autres personnes (« Je n’ai jamais vu Julien avec des goûts de luxe », assure un responsable du parti, sans prendre plus de risques.).
A cela si on ajoute que Jean-Claude Martin ne semble pas pressé d’ouvrir une information judiciaire, Marin proche du pouvoir ce qui contredit que le pouvoir voudrait couler Dray. Il semble au contraire que pouvoir et UMP volent au secours de Dray. Et il semble que d’autres veulent s’opposer au possible enterrement de cette affaire en publiant ce compte rendu. On s’aperçoit aussi que cette affaire est une préfiguration de la suppression du juge d’instruction pour laquelle Marin milite avec ferveur en militant en même temps pour la non indépendance du parquet.
Voici l’extrait de
Libération qui rappelle la position de Marin en mars :
En signalant que « le procureur de la République n’a pas jugé nécessaire de désigner un juge d’instruction », Mediapart pronostiquait un renvoi de l’affaire par citation directe au tribunal correctionnel, en précisant que Jean-Claude Marin n’envisageait de renvoyer qu’« une demi-douzaine de personnes » sur quatorze citées dans la procédure. Dans l’après-midi, le procureur a assuré dans un communiqué qu’« aucune décision » n’était prise « concernant un éventuel renvoi devant un tribunal correctionnel de Julien Dray ».
Le procureur avait déjà laissé entendre qu’il n’envisageait pas d’ouvrir une information judiciaire sur les comptes du député. « Ce dossier paraît, a priori, simple et très circonscrit », avait-il déclaré au en mars à Libération