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Commentaire de SANDRO

sur « Le polar, c'est mort »


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Sandro Ferretti SANDRO 25 juillet 2009 13:51

Furtif,
Oui, assez d’accord.
Je reviens un instant sur ton post plus haut relatif aux traducteur, horlogers de l’ombre sous payés.
C’est exact, et leur rôle est d’autant plus important et délicat pour ceux qui se donnent la peine d’écrire de façon construite et / ou ludique et technique.
Pour revenir à Prudon, comment traduire en anglais une petite pépite comme :
 « primé, puis déprimé, voilà toute ma vie ». ?
« Rewarded, then depressed » ou la mention « nervous breakdown » fait perdre le jeu de mot et la sonorité. Ou bien on traduit mot à mot, et le travail de l’auteur est perdu, ou bien on crée un autre jeu de mot dans la langue de parution, mais c’est alors le sens qui est perdu.

Par exemple, comment traduire un « appel/ contre appel », comme j’en fait un dans la deuxième phrase de chapeau en gras de l’article ?
( la mention du « pape » qui amène « la fumée blanche », qui amène« les feuilles mortes » ( et le double sens de « feuilles » ) ,qui amène le « marronier », etc, etc)

Tu as raison, c’est un vrai métier, et il faut bien du courage à l’auteur qui a passé quelques nuits blanches sur ses manuscrits pour les confier à un traducteur...


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