Quel que soit le vainqueur au soir des élections en 2007, la marge de manoeuvre macro-économique du futur président sera vraisemblablement étroite.
La France s’est engagée à réduire le poids de ses dépenses publiques et faire preuve de bonne gouvernance en la matière (1).
La France s’est engagée également à investir (ou faire des efforts en ce sens) dans la recherche, l’innovation. Quelles que soient les sources de financement choisis (publics, privés ?), cet engagement politique semble sérieux et limitera les marges de manoeuvres de l’intervention publique.
Faire preuve de politique économique réaliste, à la DSK, est peut-être le moyen de ne pas mentir aux électeurs.
La question pourrait être alors : jusqu’où les candidats peuvent-ils porter le mensonge (Fabius), se taire (Royal), se retenir (Sarkozy) ou dire certaines vérités (DSK et Bayrou) au risque de se faire sanctionner sévèrement par les suffrages ?
Pas simple que cet exercice là (..)
(1) pour les curieux, allez voir le Rapport de suivi 2006 du Programme National de Réforme français 2005-2008, ‘Pour une croissance sociale’, Paris, 28 septembre 2006
http://www.sgae.gouv.fr/actualites/docfiles/France-rapport-suivi-2006-PNR-Lisbonne-final.pdf