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Commentaire de Internaute

sur Le rêve américain : dissection


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Internaute Internaute 28 juillet 2009 11:11

Je vous trouve un peu sévère car vous avez l’air de dire que le rêve n’a jamais été qu’un rêve, vécu par une petite minorité. S’il est vrai que les milliardaires sont peu nombreux, le gros de la population a néanmoins profité à fond du rêve américain. C’est l’american-way-of-live qui est pour les autres pays le rêve américain.

De 45 à 69 les Etats-Unis étaient le créditeur de la planète, le dollar la référence pour tout le monde, les touristes américains affluaient en Europe et pouvaient s’acheter n’importe quoi. Les Etats-Unis fabriquaient des produits d’excellente qualité, que ce soient les frigidaires, l’outillage à main, les agraffeuses, les pantalons (Lewis), les appareils photos ou tout ce que vous voulez. Comparé à ce qu’on avait en France c’était un ordre de grandeur au-dessus et la grande masse des américains en a profité. Il ne faut quand même pas oublier que pendant qu’on roulait en R8 et en Peugeaot 404, l’américain moyen roulait dans une Chevrolet Impala avec un moteur de 360 chevaux, une auto de deux tonnes d’une telle qualité que malgré les techniques de l’époque elle faisait facilement ses 300.000 kilomètres quand une 404 était bonne pour la casse à 100.000.

L’arrivée d’un homme sur la Lune a marqué l’apogée des USA. Le rêve américain a existé et il a été supporté par une réalité sociale et industrielle qui n’avait rien d’un rêve. Qu’il y ait eu des laissés pour compte, personne ne le nie mais la grande majorité en a bien profité. Si ce n’était pas le cas, expliquez-moi comme la GM a été le premier producteur mondial d’autos pendant des decennies sans exporter ses véhicules ?

Le panorama s’est déglingué à partir de 1971 et du défaut de paiement des USA. Le Président Nixon incarne à la fois l’apogée des USA par sa communication téléphonique avec Neil Armstrong en 1969 et marque le début de la fin avec son discours du 15 Août 1971 où il annonce « ... I have ordered Secretary Conally to suspend the convertibility of the American dollar ». Les idées mondialistes on fini de pourrir l’amérique en la vidant de sa substance. Les usines ferment dans tout le pays, le chômage monte. En même pas 30 ans ce pays qui était le principal créditeur mondial et un grand exportateur et devenu le principal pays endetté au monde et ne produit plus rien.


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