Je n’adhère bien-sûr pas à cette vision raciste des causes de sous-développement du continent africain. Il semble que le saut démographique qui a suivi la décolonisation - sans doute moins de mortalité si l’on excepte les récents ravages du SIDA - soit également une des causes de sous-développement, le développement culturel et économique aurait dû précéder l’explosion démographique et non l’inverse.
Par contre il est intéressant de relativiser le propos de Gregory Clark puisque très précisément depuis la formidable régression héritée de la période Thatcher, l’Angleterre a rejoint la cohorte des pays sous-développés avec un immense fossé entre les classes possédantes et la classe laborieuse (chômeuse ou disons précaire) et la disparition de ses classes moyennes.
- une vie tournée vers le présent et l’incapacité à consentir des sacrifices immédiats pour un mieux-être ultérieur
Ca s’appelle un déficit d’investissement et libéralisme économique.
- une maîtrise très approximative du calcul, de la lecture et de l’écriture. Et une volonté insuffisante de développer ces compétences
Ca s’appelle élitisme, destruction systématique des structures scolaires et universitaires publiques au profit d’une sélectivité basée sur l’argent et un niveau intellectuel très élevé.
- la résolution des conflits par la violence physique plutôt que par la négociation
Methode Thatcher, à l’opposé du capitalisme rhénan - qui ne semble certes plus opérer désormais. On vire tout le monde et on démantèle plutôt que de négocier.
- une quantité de travail insuffisante
Méthode Thatcher, on boursicote ou on joue chez le book-maker du coin.