TomRoud : "Quant aux arguments sur le mode « certains trucs ne sont pas
explicables par la science », ils relèvent d’une rhétorique
obscurantiste habituelle chez les créationnistes, ce qu’on appelle le
« Dieu de l’inconnu », qui consiste à cherche systématiquement des
explications hors nature au monde lorsqu’on n’a pas de réponse (ce qui
peut arriver, la science ne sait pas forcément encore tout,
heureusement pour les scientifiques ! ).
La science cherche systématiquement des explications matérialistes aux
phénomenes. C’est aussi une rethorique obscurantiste, selon moi.
Il y a effectivement un dogme
en science : on ne cherche que des explications naturelles, c’est la
définition même du matérialisme scientifique. Hors de ce cadre, on ne
fait pas de la science, on fait de la méta-je ne sais quoi.
C’est votre définition de la science, et celle de la communauté scientifique actuelle. C’est un dogme comme un autre. D’apres moi, le scientifique de l’avenir ne fera plus la dichotomie matériel-spirituel. On peut tres bien être objectif et scientifique en considérant les deux approches. Les limitations viennent de l’homme, qu’il soit religieux ou scientifique.
Libre à
chacun de faire ce qu’il veut, mais il me semble assez clair que si
l’on s’en était remis à Dieu pour expliquer la foudre, le Soleil et les
maladies, on n’aurait jamais avancé.«
Vous confondez Dieu et la religion. L’étude des phénomenes ne nécéssite pas de se couper de points de vue spirituels. L’idéologie, qu’elle soit religieuse ou scientifique est réductrice.
Les grands savants sont souvent devenus mystiques, car ils se rendaient bien compte que le jeu du hasard et de la nécéssité ne saurait axpliquer la formidable richesse de l’univers.
»Dieu ne joue pas aux dés" disait Einstein.