Oui.
Vivement les « recettes » du FMI, pour sauver la situation, comme ils l’ont fait partout où ils sont intervenus !
Extraits :
Des critiques ont pour source la plupart des organisations altermondialistes et proviennent également d’économistes réputés libéraux (cf. Friedman…) ou de la Banque mondiale. Elles considèrent que les interventions du FMI, même si elles permettent un dépannage momentané des pays du tiers monde qui les acceptent, aggravent la pauvreté et les dettes en supprimant ou diminuant la capacité d’intervention de ces États,
ce qui les empêcherait de mieux régler leurs problèmes. L’argument
principal se base sur le fait que le FMI préconise les mêmes
recommandations économiques et globalement les mêmes plans d’ajustement structurel
(essentiellement des privatisations et des ouvertures du marché
intérieur) à tout pays demandeur d’aide, sans analyser en profondeur la
structure de chacun. Sur la base du « Consensus de Washington », il préconiserait le plus souvent une plus grande ouverture aux capitaux, aux services et biens mondiaux, la privatisation des entreprises publiques ainsi que l’austérité budgétaire. On peut prendre comme exemple l’Argentine,
qui était considérée comme un pays modèle par le FMI (pour avoir suivi
à la lettre ses recommandations), mais qui a connu une grave crise
économique en 2001, entraînant le chaos (avec cinq présidents en dix jours en 2001).
À ce sujet, l’américain Joseph E. Stiglitz a développé ces critiques, notamment sur la période 1990-2000, dans son livre La Grande Désillusion (2002). Au sujet de l’intervention du FMI dans les pays asiatiques, notamment l’Indonésie, l’économiste libéral Milton Friedman, a même déclaré que « sans le FMI, il n’y aurait pas le problème de l’Asie. Il y aurait peut-être des cas isolés, comme la Thaïlande, mais [qu’]il n’y aurait pas une si grande crise à travers l’Asie ». (...)
Les critiques pensent que les conditions négociées avec le FMI, une entité supranationale, sous forme de plans d’ajustement structurel limitent la souveraineté des économies nationales en encadrant certains aspects de la politique de l’État.
Ils critiquent aussi l’impact de ces plans sur l’économie. De leur point de vue, l’action sur les salaires diminue d’autant le pouvoir d’achat nominal, la privatisation des entreprises publiques réduit la capacité de l’État à intervenir. De plus l’augmentation des importations mettrait souvent à mal les économies locales des systèmes de production traditionnels.
Selon eux, certains de ces plans, en
entravant la réforme des terres agricoles tout en incitant à accroître
le commerce des denrées agricoles, seraient parmi les causes des flux migratoires vers les villes, de l’extension des bidonvilles et de la pauvreté et de l’émigration vers les pays du Nord.[réf. nécessaire]
Ces plans sont aussi tenus pour responsables de la stagnation économique qui a frappé certains des pays qui les ont appliqués.
Moralité : pour soigner les méfaits du néo-libéralisme..... appliquons les méthodes néo-libérales
...et c’est comme ça que votre fille est muette...