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Commentaire de morice

sur Des petits trous, des petits trous... et la rédemption de Ford (8)


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morice morice 6 août 2009 11:36

pense pas que Churchill soit un bon exemple de plus...


Choisi par les libéraux pour son image de fermeté au poste de ministre de l’intérieur, Churchill voit son action à ce poste controversée en trois occasions : le conflit minier de Combrian, le siège de Sidney Street et les premières actions des suffragettes.
Une préoccupation majeure de son mandat dans le War Office est l’intervention des forces alliées dans la guerre civile russe. Churchill est un ardent défenseur de l’intervention étrangère, déclarant que le bolchevisme doive être « étranglé dans son berceau76

L’attitude de Churchill envers les dictateurs fascistes est ambiguë. En 1931, il met en garde la Société des Nations lorsqu’elle veut s’opposer à l’invasion japonaise en Mandchourie, « J’espère que nous allons essayer en Angleterre de comprendre la position du Japon, un ancien État... D’un côté, ils ont la sombre menace de la Russie soviétique. Sur l’autre, le chaos de la Chine, quatre ou cinq provinces qui sont torturées sous le régime communiste101. » Dans les articles de presse il évoque le gouvernement républicain espagnol en tant que rempart contre le communiste, et l’armée deFranco comme un mouvement anti-rouges102 ». Il soutient le pacte Hoare-Laval et continue jusqu’en 1937 à louanger Benito Mussolini103 .
S’exprimant à la Chambre des communes en 1937, Churchill déclare : « Je ne prétends pas que, si j’avais à choisir entre le communisme et le nazisme, je choisirais le communisme104 ». Dans un essai de 1935, intitulée « Hitler and his Choice » republié en tant sous le nom de Great Contemporaries en 1968, Churchill exprimé l’espoir qu’Hitler, s’il en décide ainsi, et en dépit de son ascension au pouvoir dictatorial par le biais de l’action, à la haine et la cruauté, il peut encore « passer à l’histoire comme l’homme qui a restauré l’honneur et de la paix de l’esprit de la grande nation germanique et a de nouveau serein, utile et fort, à l’avant-garde de la famille105 »

pas vraiment le bon client...

En fin de compte, la responsabilité de la partie britannique de l’attaque incombe à Churchill, c’est pour cette raison qu’il est critiqué pour avoir permis les bombardements. L’historien allemand Jörg Friedrich, affirme que « la décision de Winston Churchill de bombarder une région d’une Allemagne sinistrée entre janvier et mai 1945 était un crime de guerre161 et le philosophe AC Grayling, dans des écritures de 2006, questionne l’ensemble de la campagne de bombardement stratégique par la RAF en exposant comme argument que bien que ce n’étant pas un crime de guerre, il s’agissait d’un crime moral et nuit à l’affirmation selon laquelle les Alliés ont mené une guerre juste162.

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