@NICOPOL,
Je suis assez d’accord avec vous, sur la loi anti-tabac,
En effet, je suis fumeur, et la loi anti-tabac n’a pas vraiment été une contrainte pour moi. Avant cette loi, je ne fumais déjà pas au boulot, je m’étais astreint à cette « hygiène de vie » afin tout d’abord de limiter ma consommation de tabac (parce que je suis vraiment accro à cette drogue), mais aussi par respect pour mes collaborateurs (fumeurs ou non). Les collègues faisaient de même, on ne fumait pas dans les bureaux. Pour ceux qui voulaient s’en griller une, ils allaient sur le palier ventilé au bout du couloir ou sur une petite terrasse accessible, c’était le plus souvent l’occasion d’une pause, pour les fumeurs comme les non-fumeurs. Il y a même certaines personnes dans la « boîte » qui croyaient et qui croient encore que je suis non-fumeur (ce qui n’est pas une mince affaire quand on travaille pour une grand groupe cigarettier).
Cependant, avant la loi et surtout les week-end, je ne me posais plus de question : je fumais à la maison, dans les bars, au restaurant, en « boîte », chez les personnes qui m’invitaient,.. bref, sans retenu jusqu’à 2 paquets de sèches par soir.
Depuis, la loi, au boulot rien n’a changé, à part que seule la terrasse est autorisée pour ceux qui veulent fumer. Pour les week-end, dans les lieux non autorisés par la loi, je sors pour m’en griller une. Et idem dans les lieux privés (sauf quand je suis dans un environnement ventilé exclusivement composé de fumeurs majeurs). Cette attitude a permis de diminuer ma consommation de nicotine (ce qui n’est pas un mal) et me permet toujours de savourer ma clope. En outre, cette loi m’a certainement sensibilisé sur le tabagisme passif, par exemple, lorsque je fume dans la rue ou à une terrasse de café, je suis maintenant toujours attentif aux personnes qui m’entourent afin d’éviter d’indisposer celles-ci. En revanche, je suis contre une loi anti-tabac qui s’appliquerait sur les lieux extérieurs (rues, terrasses, mers, montagne, …), notamment parce qu’il n’existe aucune étude sérieuse qui serait en mesure de prouver qu’il existe un risque de tabagisme passif.
Néanmoins, je suis également en désaccord avec vous, mais aussi avec Le péripate, en ce qui concerne l’assurance santé,
D’un part, du point de vu technique, quels seraient les moyens de déterminer qui est fumeur, non-fumeur ou encore fumeur passif ? Et qui serait en mesure de réaliser cette catégorisation ?
D’autre part, il apparaît que le monde des cigarettiers a été pris comme bouc émissaire (cela va vous faire bondir, mais je m’explique).
En effet, 90% des études concernant les risques du tabac (et je suis en dessous de la réalité), ont été financées par des structures étatiques collectivistes, aux travers de structures étatiques de recherche, d’associations subventionnées par l’Etat, d’O.N.G également subventionnées par les Etats, ….
Or cela représente une concurrence déloyale dans un régime libérale, en effet si cela ne l’ai pas dans le secteur des cigarettiers, il l’est dans le secteur financier. Depuis maintenant 20 ans, ce secteur enregistre une baisse, engendrée par les études réalisées et par les décisions gouvernementales qui ont été prises. L’investissement de notre société pour d’autres secteurs d’activités décroit régulièrement et nous limite dans la diversification de nos investissements au niveau international. Ce problème ne se pose pas pour certains secteurs, comme celui des O.G.M. (secteur qui entre en plein dans la mal-bouffe comme vous l’évoquez). En effet, ces entreprises innovantes ne sont pas soumises aux mêmes contraintes qu’ont subit notre secteur. Ces entreprises mandatent des laboratoires privés généreusement rémunérés pour faire les recherches, et qui publient des résultats partiels, voir qui ne les publient pas du tout. Ils peuvent donc développer leur activité et diversifier leurs investissements sans être inquiétés par des études d’états collectivistes. Cet état de fait n’est pas en adéquation avec la libre concurrence au niveau des investissements financiers et aura peut être les mêmes conséquences en matière de santé public (notamment en coût pour l’assurance santé) que peut l’avoir le tabac.
Notre secteur est considérés comme le « vilain petit canard », alors que d’autres subissent peu contraintes, voir pas du tout (le secteur des vins et spiritueux en fait également parti).
Cette situation est anormale dans le cadre de la politique de mondialisation actuelle.
Bien à vous.
Cordialement.
13/04 01:10 - Hijack
Je fais de la pub pour mon petit billet publié sur AgoraVox : La cigarette électronique fait (...)
17/08 11:14 - fooogooo
... non non ... simplement le bureau où je vais bosser tous les jours.
16/08 17:39 - papyguêpe
@ Shaytan666 Voila un très bon commentaire qui respire le bon sens et manifeste l’envie (...)
16/08 10:50 - Deneb
mmarvin ; cannabis : ceux qui commencent à 11 12 ans, on peut dire avec le recul qu’ils (...)
16/08 08:47 - LOKERINO
Nous avons là la démonstration que le tabagisme a outrance détruit les neurones sans (...)
14/08 17:50 - skirlet
Eh oui, quel plaidoyer !.. Il faut également s’insurger contre les autres totalitaires : (...)
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