Euh, je veux bien vous lire. Quant à vous prendre au sérieux, non. Il suffit de voir qu’un médecin, expert nommé dans un procès suite à décès après vaccination contre l’hépatite B a, à l’époque, accusé l’OMS, et publie sur son site la lettre qu’il a adressée à son directeur. Ensuite, tout en étant hyper pro, et raide dans certaines formulations, il est des plus explicites :
L’art de créer des alertes en santé publique
1. « L’urgence » comme prétexte
2. Une rhétorique stéréotypée
2.1. Dramatisation de l’anecdotique
2.2. Amplification du risque
2.3. Perception sélective du risque
2.4. Une rhétorique de globalisation
2.5. Une rhétorique du pire
3. Les vecteurs de l’information
3.1. Les médias
3.2. Les experts
3.3. Les agences gouvernementales
3.4. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
4. Le conditionnement à l’oeuvre
4.1. Décontextualisation
4.2. Impuissance
5. Allocation de ressources
J’ai présenté son point de vue là
Il est certes question de tamiflu dans cet article, mais c’est à situer dans le contexte, sachant que des lots de médocs périmés vont être prolongés de deux ans. Ca mérite réflexion. Mais enfin (je parle depuis cette caractéristique d’avoir une tension basse que m’envient bien des médecins) si vous voulez refiler du tamiflu à vos gosses, faites, si vous voulez les vacciner, faites également.
Extraire un propos de son contexte est totalement dérisoire.