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Commentaire de Ecométa

sur Marre des qu'on !


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Ecométa Ecométa 12 août 2009 15:23

@Halman

Vous écrivez :

« Des philosophes qui écrivent sur la physique, c’est comique.

Des biologistes ou des géophysiciens qui parlent d’astrophysique et de cosmologie, c’est comique.

Un chimiste qui parle de philosophie, c’est comique.

Etc. »

D’accord sur les gros mythomanes prétentieux...mais nous nous devons tous d’être philosophes : peu importe notre spécialité professionnelle forcément dépassable ; nous nous devons tous d’être le plus possible des sages et de le rester et surtout nos Elites dirigeantes : ce qui est loin d’^tre le cas !

En dehors de toutes polémiques, fondées et infondées, le concernant, Werner Heisenberg, immense physicien de la physique quantique, était aussi philosophe, ce qui lui a permis d’écrire : « Physique et philosophie ». Il ne s’est donc pas contenté d’être un grand physicien, la théorie quantique ayant de profondes implications « épistémologiques » et « philosophiques », et ses travaux scientifiques l’ont conduit à des réflexions philosophiques sur la Nature, sur les Etats de nature, sur les relations de l’homme et de la nature, sur le problème de la connaissance, sur le monde contemporain. Par sa curiosité et son ouverture d’esprit, il s’est rattaché à la tradition philosophique occidentale qui s’est toujours efforcée de donner une représentation cohérente de la nature.

Que dire du physicien américain Fritjof CAPRA, « Le Tao de la physique » ou encore « Sagesse des sages » qui remet en cause les bases scientifiques héritées du rationalisme. Fritjof CAPRA fait oeuvre d’historien des sciences, aussi de sociologue, d’économiste, de philosophe. Notre obsession de l’expansion, dit-il, a déséquilibré l’économie, les institutions et même l’environnement naturel. On peut parler d’une croissance cancéreuse des villes comme des technologies, due à un chaos conceptuel hérité d’une vision essentiellement mécaniste du monde. C’est cette vision que CAPRA propose de changer. La nouvelle vision de la réalité, qui ouvrira le passage vers une ère solaire, repose sur une approche holistique des phénomènes, c’est-à-dire globale et non fractionnée. Nous sommes condamnés à changer de mode de pensée, de façon de vivre et, par conséquent, de société.

Mais ce changement se fera-t-il avec nous ou sans nous ? Sera-t-il évolutionnaire ou bien révolutionnaire ? Il donne un certain nombre de réponses à ces questions. Il propose une écologie profonde, qui consiste à ranimer la conscience, à pratiquer des « sentiers énergétiques doux », à user de thérapies qui ne dissocient plus santé globale et santé individuelle. Penser globalement, agir localement est une clé majeure de cette vision écosystémique.

Pour comprendre la réalité complexe qui s’offrait à eux, les physiciens de la physique quantique durent élever conscience ; il serait bien que les économistes fassent de même et qu’ils comprennent la complexité de l’économie qui relève d’une logique d’ensemble et non de logiques particulières spécialisées !


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