merci d’abonder dans mon sens.
Il est vrai que les griefs contre Hamid Karzaï sont nombreux : avant tout, comme pour les dirigants irakiens, l’accusation de détournement de fonds de l’aide de la communauté internationale. Et ce preuves à l’appui ! « En six ans de présence étrangère, rien n’a changé, sinon pour le pire. Pourquoi ? A cause de la corruption généralisée, de l’absence totale du sens des responsabilités des hauts fonctionnaires, de leur inconscience, et j’irais même plus loin : on assiste aujourd’hui à la perte de confiance de la communauté internationale vis-à-vis de l’Afghanistan » tonne en juin dernier dans Rue 89 Ramazan Bachardost, 46 ans ,ancien ministre du Plan et aujourd’hui député. L’homme en a à dire sur le chef de l’état : « Quand j’étais ministre, j’ai vu de mes propres yeux des diplomates iraniens remettre au chef de l’Etat des valises remplies de dollars. J’avais beau lui dire qu’il n’était pas le chef d’une mafia mais bien un président élu devant rendre des comptes à la Nation, cela n’avait aucun impact. Karzaï gouverne comme un chef de tribu et cet argent a sans doute été employé à acheter des gens et leur loyauté ! » Rideau. Obama a dû apprendre la même chose il y a longtemps et sa décision semble prise depuis toujours : l’avenir de l’Afghanistan se fera sans Karzaï. Mince, encore un président auquel le nôtre était allé chaleureusementserrer la pince et poser fièrement en sa compagnie. Décidément, quand ce n’est pas Khadafi, parti aujourd’hui en guerre contre l’UPM...