Certes, mais les recherches sur Google pour vérification sont
infiniment moins difficiles que des revues introuvables hors des
grandes villes universitaires. Vérifier ne sera pas dur, si vous entrez
les noms de ces avions comme termes de recherches, ce qui vous
permettrait de voir les bons sites consacrés à cette période de
l’histoire de l’aviation.
Les laborieux travaux de repérage des sources des historiens sont réservés aux travaux universitaires la plupart du temps. Dans les manuels ou les ouvrages des grands auteurs comme Veyne, Huizinga, Duby, les notes sont bien moins nombreuses, et ne parlons pas de grands historiens d’une autre époque. « L’empereur Frédéric II », de 1927, est une superbe biographie sans la moindre note. Idem pour « Le temps des cathédrales » de Duby, relativement récent et sans notes non plus.
Ce n’est pas par orgueil que j’ai sorti la phrase qui vous fait bondir,
il ne faut pas la séparer du contexte, celui d’un auteur qui croit
compensser ses lacunes en balançant des tonnes de sources mal digérées et dont il ne dégage aucune intelligibilité. Je voulais montrer à Morice ce qu’est un commentaire construit sur l’aviation militaire de cette époque et que c’est l’apprentissage sur la durée qui est valable, pas le survol bâclé qui amène à dire n’importe quoi.
Et se dire meilleur que Morice ne veut pas dire se prendre pour Newton ou Aristote non plus.
J’ai gardé sous le coude une autre grossière erreur, que je vous ressortirai avec un beau lien si vous le voulez pour prouver mes dires. Mon post était assez long comme ça et cette belle bourde hors de sa thématique.
Votre dernière phrase, chantecler, sous entend que vous doutez de la véracité de ce que je dis. Je n’en comprends pas sincèrement la raison.
Plus globalement, je ne comprends pas que sur un fil de Morice et en parlant de méthodes de construction d’un discours de savoir, vous vous en prenez aux contradicteurs d’un auteur qui représente le degré zéro en matière de production intellectuelle.