Bonjour Hieronymus,
Et merci pour cet article réconfortant qui montre que tout le monde ne marche pas (encore) sur la tête dans notre beau pays. Il est d’ailleurs étonnant qu’un tel article ait été publié sur Agoravox. Je ne doute pas que toute la bande habituelle va vous tomber dessus à bras raccourcis à coup de sida mental et de racisme antijeune.
Ce que j’ai aussi retenu de ces faits divers hélas tellement habituels, ce sont les réactions lamentables des élus de Bagnolet et de Royan - avec davantage d’étonnement pour le second, puisque les maires communistes de Seine-Saint-Denis feraient n’importe quoi pour se faire réélire et garder les quelques communes qui leur restent dans un département qu’ils ont géré pendant des décennies (je cite Patrick Braouzec : « L’identité communiste et l’identité 9-3 ne sont pas si éloignées. La classe ouvrière a seulement été remplacée par la jeunesse des cités. »
L’affaire de Royan a été (à juste titre) très médiatisée ; mais les exactions de bandes venues de la banlieue parisienne dans de petites stations balnéaires de province sont un phénomène déjà ancien (je me souviens d’un fait similaire à Belle-Ile dans les années 1980, et j’ai moi-même été agressé avec deux amis par une douzaine de mineurs afro-maghrébins voici une quinzaine d’années à Biscarrosse ; l’un de mes amis a passé 3 jours à l’hôpital, l’autre a eu le menton tailladé à coups de tessons de bouteille).
La violence se banalise en région parisienne et il semble, hélas, que l’Etat et ses représentants aient bel et bien complètement baissé les bras. Faute de courage politique, de moyens de coercition (à quoi sert-il de garder les gens à vue si c’est pour les remettre dehors au bout de deux jours, à quoi sert-il de les mettre en prison si les prisons sont pleines), d’une gestion de l’immigration complètement débile qui a encouragé l’installation massive sur notre territoire de populations très éloignées de notre culture et de nos valeurs (en particulier les Africains) et qui ont bien compris que la mauvaise conscience coloniale des Français, le chantage aux enfants et le recours à des associations d’extrême-gauche étaient des moyens de pression très efficaces auprès des médias de masse, contre les flics et le droit commun.