Moi qui suis passé par là, les psychiatres que j’ai vus se sont contentés de me renouveler mes ordonnances et mes arrêts de travail. Et d’ouvrir leur courrier pendant que je leur parlais. Une demie heure toutes les deux semaines.
Les psychologues que j’ai vues, une heure par semaine, me répondaient, me donnaient des clés qui m’ont étées des plus utiles.
Quant à la psychothérapie par jeux informatiques interposés, c’est d’un énorme secours.
Pouvoir évoluer, progresser soi même, réagir, s’adapter à des situations, se reconstruire cognitivement dans des situations que le jeux propose, tout en me déconnectant d’une certaine réalité du quotidien qui me donnait la nausée : c’est une formidable thérapie que les neurologues ont raison d’explorer.
L’interaction avec un ordinateur qui n’a pas lui même de problèmes psychologiques, de formations de psychiatres, etc, épurent les pensées à un point que c’en est une véritable bouffée d’oxygène qui fait petit à petit repartir du bon pied.
Sans le stress d’avoir un humain avec tout ce que cela signifie de comportements difficiles à interpréter (voir impossible) pour un dépressif.
D’où reconfiance en soi, réapprentissages de certaines choses, et curieusement ce servir de ces choses apprises avec l’ordinateur pour recommencer à interagir avec la société, se resocialiser. C’est d’une efficacité redoutable et totalement destressant et débloquant.
Même chez Air France ils l’ont bien compris en proposant des stages en simulateurs aux passagers paniqués en vol. Et ça marche.